Influence du type d'exercice et d'entraînement sur les paramètres métaboliques, musculaires et de fréquence gestuelle au cours d'un exercice de pédalage des membres inférieurs
Institution:
Paris 5Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
L'ensemble de ce travail de thèse s'attache à étudier les critères qui déterminent le choix de la cadence de pédalage au cours de différents types d'exercice ainsi que l'influence du type d'entraînement sur l'évolution de cette cadence et des paramètres métaboliques et musculaires au cours d'un exercice de cyclisme prolongé. La première étude s’intéresse à l’influence d’un exercice continu, progressif et maximal sur la cadence librement choisie (CLC) et sur l’adaptation physiologique chez différentes populations de sujets (cyclistes, coureurs et sportifs occasionnels). Nos résultats confirment l’utilisation de cadences supérieures chez les cyclistes alors que les non cyclistes augmentent significativement leur CLC entre le début et la fin du test. La stabilité de CLC des cyclistes peut être expliquée par l’expertise, c’est-à-dire, pat le développement d’habilités spécifiques induites par un processus d’apprentissage. La seconde expérimentation a mis en évidence, chez les triathlètes entraînés, une stabilité de la cadence énergétique optimale (CEO) et une diminution de la CLC lors d’un exercice de cyclisme de 2 heures effectué à puissance constante. Cette étude montre également que l’activité musculaire n’est pas minimisée à une unique cadence et que le muscle Vastus Lateralis ne semble pas affecté par la durée de l’exercice. Suite à ce dernier résultat, l’objectif de la troisième étude est d’étudier les effets d’un entraînement de type « musculation spécifique » combiné à un entrainement habituel en endurance sur les paramètres physiologiques, neuromusculaires et de cadence lors d’un exercice de pédalage de 2 heures. Le principal résultat confirme la diminution de la CLC avec la durée de l’exercice et démontre qu’un entraînement combiné spécifique « force + endurance » peut être en mesure d’éviter cette diminution au cours d’un exercice de cyclisme de 2 heures. Nos résultats suggèrent que l’évolution de la cadence de pédalage librement choisie par des sujets entraînés en cyclisme est différente selon le type d’exercice. Chez une population de triathlètes bien entraînés, la diminution de cette cadence observée lors d’exercices continus et prolongés peut être évitée par l’ajout de séances de musculation dans la programmation classique d’entraînement en endurance. Dans une perspective d’optimisation de la performance, des études ultérieures sont nécessaires pour évaluer les effets de ce type d’entraînement sur la réalisation d’une course à pied subséquente et sur la performance finale en triathlon.