Rythmicité circadienne de la fréquence de pédalage spontanée, de la cinématique du mouvement et des variables cardio-respiratoires au cours d'exercices de type aérobie
Institution:
CaenDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Les études menées dans le champ de la chronobiologie font état de nombreuses fluctuations circadiennes, pouvant affecter la performance sportive. Paradoxalement, si de nombreuses études des rythmes circadiens ont été réalisées au cours de tâches de pédalage, aucune d'entre elles ne s'est attachée à décrire les influences circadiennes sur les paramètres biomécaniques du mouvement. Pourtant, les fluctuations journalières de l'adaptation à l'effort, de la force musculaire, de la vitesse de conduction nerveuse, de la perception de l'effort ou encore de la température en condition d'exercice, laissent supposer que la fréquence de pédalage spontanée et les patterns du mouvement de pédalage pourraient présenter des fluctuations journalières en condition d'effort aérobie maximal ou sous-maximal chez une population de cyclistes très entraînés. La 1ère étude s'attache à étudier les effets de l'heure de la journée sur les variables cardio-respiratoires en condition d'effort aérobie. En condition d'exercice maximal aérobie aucune fluctuation diurne des variables physiologiques n'est observée. En condition sous-maximale aérobie, seule la ventilation présente des valeurs supérieures le soir par rapport au matin. Par ailleurs, un enregistrement continu de la fréquence de pédalage et de la cinématique du mouvement a permis de mettre en évidence des fluctuations diurnes de ces 2 variables en condition d'exercice sous-maximal aérobie. La 2ème étude qui comprenait 5 points expérimentaux au cours de la journée a permis de confirmer la fluctuation journalière de la fréquence de pédalage en condition d'exercice sous-maximal et de définir les caractéristiques du rythme. Par ailleurs, une fluctuation journalière du tempo spontané moteur a pu être observée. La troisième étude mise en place confirme l'influence de la rythmicité circadienne sur l'organisation du cycle de pédalage au cours d'un effort d'intensité sous-maximale constante.