thesis

Effets au niveau musculo-squelettique d'un traitement de 8 semaines au clenbuterol, associé ou non à un entraînement de force chez le rat

Defense date:

Jan. 1, 2002

Edit

Institution:

Clermont-Ferrand 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Un traitement de 8 semaines au clenbuterol chez le rat, à des doses considérées comme dopantes, modifie profondément la composition corporelle des animaux avec une augmentation de la masse maigre et une diminution de la masse grasse. L'entraînement de force-résistance combiné au traitement accentue encore plus ces différences alors que l'exercice seul n'a qu'un effet modéré. Au niveau musculaire les principaux effets du traitement et/ou de l'entraînement sont une redistribution du type de fibres des muscles squelettiques lent (soleus), mixte (plantaris) et rapide (EDL) vers un phénotype encore plus rapide. Ceci s'accompagne d'une amélioration de la force maximale et d'une baisse de la résistance à la fatigue, avec des variations des taux plasmatiques d'IGF-1. Ces modifications sont retrouvées d'un point de vue métabolique, avec des changements variés des activités enzymatiques de la CK, de la LDH et de la CS en fonction du muscle squelettique considéré. Enfin, au niveau du métabolisme osseux, les résultats de cette étude indiquent qu'un traitement au clenbuterol diminue la BMC et la BMD fémorales chez les rats entraînés et sédentaires. Ces effets résultent probablement d'une augmentation de l'excrétion urinaire de DPD et une diminution des concentrations plasmatiques d'IGF-1 chez les animaux traités au clenbuterol. Il ressort que le clenbuterol utilisé à des doses dopantes peut effectivement générer un gain de force maximale, une augmentation de la masse maigre et une diminution du tissu adipeux, effets recherchés par les sportifs, mais aussi des effets néfastes, en particulier sur le métabolisme osseux où l'administration prolongée de ce béta2-agoniste risque de conduire à des fractures. Ces résultats, en particulier ceux obrenus sur le métabolisme osseux, nécessitent de nouvelles investigations pour confirmer ces effets délétères, notamment chez l'homme