Influence de la qualité du sommeil sur l'adaptation de l'organisme à l'exercice physique
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Le but de ce travail a été d'envisager, dans une première étude, les effets d'une privation partielle de 3 h de sommeil en milieu de nuit et les effets d'une prise unique vespérale d'un hypnotique benzodiazépinique, le triazolam à la posologie de 0. 25 mg sur l'architecture du sommeil et sur les adaptations cardiorespiratoires, métaboliques et hormonales (gh, prolactine, cortisol) à l'exercice physique subséquent chez 8 jeunes sportifs de haut niveau, de sexe masculin. Dans une seconde étude, nous avons évalué chez le même type de sujets, les mêmes paramètres d'effort en incluant l'étude d'autres hormones (catécholamines, b-endorphine, métenkephaline), après une réduction de sommeil induit soit par un coucher tardif (3 h du matin) soit par un lever précoce (3 h du matin) et après une prise unique d'un nouvel hypnotique, le zolpidem à la posologie de 10 mg. Des enregistrements polygraphiques ont permis d'obtenir une évaluation objective des nuits de sommeil. Le lendemain de chacune de ces nuits expérimentales, une épreuve d'effort codifiée, sur bicyclette ergométrique a été réalisée. Les trois types de privation partielle de sommeil s'accompagnent d'une diminution du sommeil paradoxal et sont responsables d'une moindre adaptation à l'effort physique : fréquence cardiaque plus élevée, moindre efficacité ventilatoire, augmentation de la lactacidémie. En revanche, elles n'induisent aucune modification des hormones sensibles au stress. La prise vespérale de triazolam est responsable de minimes perturbations de sommeil (augmentation des stades 2 et 3), alors que celle de zolpidem ne perturbe pas l'architecture du sommeil. Ces hypnotiques n'entrainent pas d'effets indésirables sur la capacité d'adaptation à l'exercice subséquent.