thesis

Amas globulaires et gaz diffus : à la recherche de la masse cachée dans notre galaxie

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Chambéry

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Many evidences point towards the idea that our galaxy contains a great amount (around 90 %) of dark matter, also called hidden mass, together with the visible matter. In the first section, we review the general problem of dark matter in the universe, at the scale of the whole universe, of galaxies clusters, and of galaxies. In the latter case, we analyse the recent results of gravitational microlensing in detail. In the second section, we study the hypothesis that globular clusters contain a great amount of dark matter. First, the motivations for this hypothesis are given. Then we showed that this hypothesis is in agreement with observations. Then we show that this dark matter could be detected by two methods : infrared observation, and gravitationnal microlensing. In the last section, we study the hypothesis that the gallactic dark matter is made of diffuse molecular gas clouds. Because of their interactions with cosmic rays, theses clouds would give rise to a gamma-ray flux, detectable on Earth. Comparing this flux to the observed flux, we showed that the galactic dark matter cannot predominantly be made of theses molecular clouds

Abstract FR:

De nombreux indices laissent à penser que notre galaxie contient une grande quantité (environ 90 %) de matière sombre, qu'on appelle matière noire ou masse cachée, en plus de la matière visible. Dans une première partie, le problème général de la matière noire dans l'univers est passé en revue, à l'échelle de l'univers, des amas de galaxies, puis des galaxies. Dans ce dernier cas, nous analysons en détail les résultats récents de microlentilles gravitationnelles. La seconde partie étudie l'hypothèse que les amas globulaires contiennent une grande quantité de matière noire. Les motivations de cette hypothèse sont exposées. Ensuite, nous avons montré que cette hypothèse est compatible avec les observations, puis que cette matière noire pouurait être détectée par deux méthodes : l'observation infrarouge et les microlentilles gravitationnelles. Dans la dernière partie, nous étudions l'hypothèse que la matière noire galactique est composée de gaz moléculaires diffus. Suite à leurs interactions avec les rayons cosmiques, ces nuages émettraient un flux de photons gamma détectable sur Terre. La comparaison de ce flux avec le flux récemment observé par le satellite CGRO nous a permis de montrer que la matière noire galactique ne peut être composée principalement de ces nuages moléculaires.