Systemic and muscular adaptations to different hypoxic training methods
Institution:
Montpellier 1Disciplines:
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Abstract FR:
Cette thèse a étudié les effets de l'hypoxie sur plusieurs paramètres physiologiques, hématologiques et musculaires. Nous avons observé que vivre et s'entraîner pendant 13 jours à une altitude de 1200 m (basse altitude) induit une plus grande amélioration à court terme de la performance en natation, comparée au même type d'entraînement, pendant une durée identique à 1850 m (altitude modérée) (étude 1 : haut-haut). En outre (étude 4 : haut-haut), au niveau de l'unité contractile musculaire, une période d'entraînement en endurance en condition hypoxique sur les muscles soleus de rats montrait que l'hypoxie chronique a eu un effet négatif sur l'activité ATPasique de la myosine et l'hypoxie semblait supprimer les effets positifs de l'entraînement en endurance. L'activité ATPasique semblait être dissociée des modifications d'expression de MHC après une exposition hypoxique chronique. L'entraînement intermittent en hypoxie (IHT, études 2 et 3) s'accompagnait de peu de modifications des performances aérobies ou anaérobies au niveau de la mer ainsi que des variables hématologiques, comparés à un entraînement similaire en normoxie. L'activité des protéines de transports du lactate (MCT1 et MCT4) n'a pas été significativement modifiée (étude 3). Les seuls changements significatifs observés après IHT étaient une augmentation de la puissance maximale aérobie mesurée en hypoxie (étude 3) et la modification dans la préférence des substrats oxydés, avec une diminution de l'oxydation des graisses dans le muscle vastus lateralis humain (étude 3). En résumé, les effets additifs du stimulus hypoxique dans différentes stratégies d'entraînement en hypoxie sont très faibles sur la performance d'endurance. Ceci peut-être expliqué par un équilibre entre les adaptations positives et négatives induites par l'hypoxie.