Influence de l'avance en âge et du genre sur les réponses plasmatiques en glucose et ses hormones régulatrices induites par un exercice bref et intense
Institution:
Rennes 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
At rest and during exercise, glucose tolerance and insulin sensitivity progressively worsen with advancing age. Aging is also linked with increased fat mass and decreased physical activity, two factors well known to alter insulin sensitivity. This thesis shows that sprint exercise induces a greater glucose response and a lower insulin response with aging. This phenomenon appears very early (from the age of 34) and in spite of maintaining an amount of physical activity and a percent of fat mass equivalent to young subjects (21 years old). Thus, aging per se induces a modification in glucoregulatory responses that could be seen with sprint exercise. Lower physical activity and higher fat mass are more often reported in women compared to men. These factors should induce glucose intolerance and decreased insulin sensitivity in women. Nevertheless, at rest and during moderate exercise, women's endogen ovarian hormones seem in favour of better glucose tolerance and insulin sensitivity. However, this beneficial effect seems to disappear when exercise is intense. This study highlights that sprint exercise induces a higher increase in glycemia in women. Here, a lower quantity of physical activity in women could not be incriminated. So, the gender difference in muscle mass is certainly the main factor that induces a different hyperglycemia response to sprint exercise.
Abstract FR:
La prise de masse grasse et la diminution d'activité physique, étroitement liés à l'avance en âge, conduisent à une diminution de la tolérance au glucose et de la sensibilité à l'insuline au repos comme à l'exercice. Les travaux, réalisés ici, montrent que l'exercice de sprint se traduit par une réponse glycémique supérieure associée à une réponse insulinique inférieure dès 34 ans et malgré le maintien d'une quantité d'activité physique et d'un pourcentage de masse grasse équivalents à ceux de sujets de 21 ans. L'avance en âge précoce est donc responsable de modifications de réponses glucorégulatrices, mises en évidence par un exercice de sprint. Les femmes, ayant souvent une quantité d'activité physique moins importante et une masse grasse plus élevée que les hommes, devrait avoir une moins bonne tolérance au glucose et sensibilité à l'insuline. Mais, au repos et à l'exercice modéré, la présence du climat hormonal endogène est plutôt favorable aux jeunes femmes. Par contre, lorsque l'exercice s'intensifie, l'effet bénéfique de la présence oestrogénique semble s'atténuer. Les travaux, réalisés dans cette thèse, soulignent effectivement qu'un exercice de sprint se traduit par une hyperglycémie plus marquée chez les femmes. Ici, une différence de quantité d'activité physique ne peut être responsable de cette différence intersexe (les sujets féminins et masculins étaient appariés sur leur quantité d'activité physique et leur aptitude aérobie). La différence de masse musculaire est sûrement le principal facteur à l'origine de ces différences.