thesis

Influence d'un changement en hydrogène sur les évolutions structurales d'alliages Fe-Ni-C, étudiées entre 4,2 et 300k par mesure du frottement intérieur

Defense date:

Jan. 1, 1985

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Institution:

Paris 11

Disciplines:

Authors:

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Abstract EN:

The martensitic transformation developing in the 225-4. 2K temperature range is characterized, using the internal friction technique, in Fe-Ni-C alloys doped with hydrogen. Furthermore, a study of carbon and/or hydrogen rearrangement in virgin martensite is presented. Hydrogen and carbon are shown to induce similar effects on the different martensitic transformation modes (burst, athermal and isothermal): a stabilization of the ɣ phase, as well as a strengthening of the lattice against the shear transformation? When reheating virgin martensite in the 4. 2-300K temperature range, two relaxation processes are observed for 1. 5 Hz experiments: - the first one, at 150K, has been associated to a hydrogen-dislocations interaction. – The second one, at 250K, is interpreted in terms of a SNOEK like relaxation resulting from reversible carbon redistribution in the screw dislocation stress field.

Abstract FR:

La technique du frottement intérieur a permis, d’une part de caractériser la transformation martensitique intervenant entre 225 et 4,2K dans les alliages Fe-Ni-C chargés en hydrogène, d’autre part de préciser les premiers stages de mobilité du carbone et/ou de l’hydrogène, lors du réchauffage de la structure martensitique récemment trempée, entre 4,2 et 300K. Trois modes de transformation martensitique ont été mis en évidence (« burst », athermique et isotherme). L’influence exercée par l’hydrogène sur le développement de ces trois modes de transformation peut être analysée de manière analogue à celle du carbone : stabilisation de la phase austénitique et renforcement de la structure. Lors du réchauffage de la martensite récemment trempée, un phénomène de relaxation de type SNOEK a été observé, donnant naissance à un pic de frottement intérieur à 250K pour une fréquence de 1,5 Hz. Dans le cas des alliages chargés en hydrogène, un pic de relaxation, associé à une interaction hydrogène-dislocations, apparaît à 150K. Aucune interaction notable entre le carbone et l’hydrogène n’a pu être notée.