thesis

Analyse de la thermographie infrarouge satellitaire pour la modélisation de l'évaporation sur une région agricole

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 11

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Abstract FR:

La possibilité de déterminer par télédétection infrarouge satellitaire les paramètres et flux de surface à une échelle régionale (102 à 104 km2) a été développée récemment. La plupart des méthodes sont fondées sur l'équation de la conservation des flux à la surface considérée comme un milieu conductif équivalent à un sol nu. Dans ce contexte, l'appert de notre travail a été l'introduction d'une description réaliste du couvert végétal à l'échelle régionale et de ses relations avec les contraintes atmosphériques. La méthodologie développée a repris et généralisé le formalisme de Deardorff qui introduit un nombre restreint de paramètres de surface à méso-échelle. Par des tests de sensibilité du modèle, il a été montré que sur les couverts végétaux bien développés, un seul paramètre la résistance stomatique globale du couvert, joue un rôle dominant et qu'en conséquence une seule température de surface celle du maximum de jour, par inversion du modèle, suffit pour le déterminer et en déduire les flux de surface. Cette approche est appliquée à des zones apparaissant thermiquement homogènes sur l'imagerie infrarouge, par un algorithme de classification. Une étude climatique de la Beauce, sur l'année 1982, montre que sur une région agricole uniforme (couverte de blé) des zones homogènes thermiquement différentes apparaissent liées à des drainages du sol différents à grandes échelles et révélées en période de stress hydrique du couvert. La pertinence de cette approche a été testée lors d'une période d'assèchement de 10 jours (en Juillet 1983) pendant une expérience sur une plaine agricole homogène (Grande Beauce 30 km x 30 km). Sur un site expérimental, des mesures de flux de surface. Par télédétection acoustique (SODAR), cohérentes avec la résolution satellitaire, om été acquises et une comparaison positive des flux simulés et mesurés a été obtenue. Pour la même période, un modèle de sol nu s'est révélé inapplicable lorsqu'il y avait de la végétation. Des tests de simulations ont quantifié la sensibilité des résultats aux erreurs expérimentales. Plus que sur sol nu, le modèle de végétation reste dépendant d'une correction précise de la température radiative. L'utilisation simultanée de satellites défilants et géosynchrones, observant la même zone thermiquement homogène sous 2 angles différents, minimise l'erreur sur la température radiative télédétection satellitaire infrarouge, inversion "température IR/flux de surface'', modélisation du couvert végétal, évaporation, résistance stomatique globale du couvert, algorithme de segmentation d'images, validation à l'échelle satellitaire, erreur de la méthodologie.