Genèse des indices polymétallifères des formations néoprotérozoïques (1000 – 543 Ma) dans la région du Béli (Nord du Burkina Faso) : contrôle structural, nature des fluides, rôle de la silice
Institution:
Aix-Marseille 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
As in Taoudeni and Volta basins sedimentary formations, whose in the Beli region include a triad (tillite-limestone-chert) and a molassic formation. These stratigraphic markers have permitted the vertical subdivision of these western african basins sedimentary set in three supergroups. The triad overlay quartzitic sandstone and is overlaid with shale and dolomite. As in the carbonated formations, some rocks of the cherty complex contain stromatolites, as well as micro-organisms. In the Beli region all four pan-african orogeny tectonic episods are recognized except the second one. Their features permit to distinguish two structural units. The structural unit of the North-Beli (allochthonous), characterized by a ductile type distortion and an anchimetamorphism, is carried along the structural unit of the South-Beli (para-autochthonous). This one is marked by a dominant brittle distortion, it is non metamorphic and overlaps the birimian basement. The network of fractures in the Beli region favored fluids circulation of varied temperatures and various origins (meteoric, marine, brackish, epithermal). These fluids are responsible of the abundant silica expressions presence, that put in place in at least two phases. The hydrothermal fluids, by leaching of cherty and slaty formations, and probably of birimian basement, led to many metals deposit, preferentially as sulphides, in cherty brecciated zones. These include essential of the ferruginous outcrops of which most have been recognized as being gossans.
Abstract FR:
A l’instar des formations sédimentaires des bassins de Taoudeni et des Volta, celles de la région du Béli comportent une triade (tillite-calcaire-silexite) et une formation molassique. Ces marqueurs stratigraphiques ont permis la subdivision verticale des ensembles sédimentaires des bassins ouest-africains en trois surpergroupes. La triade repose sur des grès-quartzites et est surmontée par des shales et des dolomies. Comme les formations carbonatées, certaines roches du complexe silexitique renferment des stromatolites, de même que des micro-organismes. Dans la région du Béli, excepté le deuxième, on reconnaît les quatre épisodes tectoniques de l’orogenèse panafricaine dont les caractéristiques permettent de distinguer deux unités structurales. L’unité structurale du Nord-Béli (allochtone), caractérisée par une déformation de type ductile et un anchimétamorphisme, est charriée sur l’unité structurale du Sud-Béli (para-autochtone). Celle-ci est marquée par une déformation à dominante cassante, n’a subi aucun métamorphisme et est chevauchant sur le socle birimien. Le réseau de fractures intéressant la région du Béli a favorisé la circulation de fluides de températures variées et d’origines diverses (météoriques, marines, saumâtres, épithermales). Ces fluides sont responsables de la présence des abondantes expressions siliceuses, mises en place en au moins deux phases. Les fluides hydrothermaux, par lessivage des formations silexitiques et schisteuses, et probablement du socle birimien, ont favorisé le dépôt, sous forme de sulfures, de nombreux métaux, préférentiellement dans les zones des brèches silexitiques. Celles-ci comportent l’essentiel des affleurements ferrugineux dont la plupart ont été reconnus comme étant des chapeaux de fer.