thesis

Dynamique sédimentaire du Guezouman et des formations viséennes sous-jacentes en liaison avec la tectonique, le volcanisme et le climat : Paléomilieux des gîtes uranifères d'Arlit (Niger)

Defense date:

Jan. 1, 1992

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Institution:

Dijon

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1) La bordure occidentale du massif de l'Aïr correspond à la limite est du bassin de Tim Mersoï. L'étude de la dynamique sédimentaire du Guézouman et des formations viséennes adjacentes dans cette région d'Arlit, met en valeur entre le Tournaisien et le Viséen inférieur, une glaciation liée à un dôme du socle (Aïr). La région étudiée, située à environ 60° S à la fin du Dévonien se retrouve aux environs de 30° S au Carbonifère moyen ; cette migration se traduit par un réchauffement général. Les argilites du Talak seuls dépôts à cachet marin dans la région se déposent au Viséen supérieur, leur richesse en kaolinite, illite, chlorite et en matière organique proviendrait du remaniement de la couverture sédimentaire sous-jacente ainsi que du drainage du socle de l'Aïr. Les dépôts de l'Unité d'Akokan annoncent la phase tectonique sudète qui, apres avoir entraîné structuralement le raccourcissement et l'exondation du bassin de Tim Mersoï, se termine par une discordance de ravinement majeur. Pendant le dépôt du Guézouman, l'Aïr et sa couverture sédimentaire ont continué à alimenter le bassin du Tim Mersoï. La présence de détritiques volcaniques et celle de minéraux diagénétiquement dérivés (notamment la corrensite) semblent témoigner de manifestations volcaniques au cours du Viséen supérieur. Le milieu correspond à un domaine fluvio-deltaïque induit par le cadre structural et notamment par la flexure-faille d'In Azaoua-Arlit ; cet accident qui s'érige en une barrière entre la mer à l'ouest et ce domaine à l'est, piège l'essentiel des minéralisations uranifères de la région. 2) Les analyses de pollens, d'Ostracodes et de Brachiopodes liées à cette étude permettent de préciser le cadre stratigraphique du Viséen. 3) Ces travaux sont discutés par rapport à deux hypothèses de mise en place de la minéralisation uranifère dans la région : la première est en faveur des accumulations synsédimentaires en liaison avec des remaniements de formations sous-jacentes, l'autre favorise des concentrations diagénétiques résultant des circulations hydrothermales des fluides minéralisés.