Abstract FR:

Dans le cadre de la comprehension des processus propices a l'apparition de pics de pollution, la modelisation de situations meteorologiques de l'agglomeration parisienne avec le modele non-hydrostatique mercure (journees des 10 et 13 mars 1995) est presentee. Ces situations complexes sont documentees par les modeles synoptiques arpege et cepmmt et la campagne de mesures eclap. Des tests de sensibilite sur les parametres peu ou pas mesures ont ete effectues par des simulations monodimensionnelles, basees sur les radiosondages de trappes. Pour chaque jour, les cycles diurnes de la temperature a 2 m et du rayonnement net au sol sont calcules proches des valeurs observees, apres une analyse de chaque situation permettant d'apprehender les phenomenes importants a prendre en compte, comme la presence de nuages le 10 mars et d'aerosols le 13 mars. Cependant, un terme de subsidence doit etre ajoute pour reproduire l'evolution diurne particuliere de l'humidite specifique a 2 m le 13 mars. Des simulations tridimensionnelles, a meso echelle, de ces deux journees ont ensuite ete effectuees. Nous montrons que des conditions limites laterales definies par les modeles synoptiques ne conduisent pas a des resultats plus realistes qu'en utilisant les simulations monomensionnelles. Une comparaison fine entre les resultats de simulations et les mesures de la campagne eclap aussi bien au sol qu'en altitude, est alors presentee. La complexite de telles simulations est montree ainsi que les resultats satisfaisants du modele. L'absence de nudging et d'assimilation des mesures dans nos calculs justifie les ecarts aux valeurs observees. Des simulations academiques ont par ailleurs permis d'isoler les contributions du relief et de la zone urbaine sur les resultats. Malgre la faiblesse des forcages en presence, les effets orographiques sont majeurs sur le champs de vent. Il s'avere indispensable de representer les heterogeneites de la surface pour obtenir des resultats realistes.