Appréciation à l'aide d'un modèle empirique des effets d'actions anthropiques sur la relation pluie-débit à l'échelle d'un bassin versant
Institution:
Marne-la-vallée, ENPCDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
Dans cette étude nous considérons les possibilités d'élargissement du champ d'application d'un modèle empirique pluie-débit, le modèle Gr4j, développé au Cemagref et au Cergrene. Deux aspects sont pris en compte: (i) la modélisation des processus hydrologiques dans les bassins versants de cours d'eau intermittents et (ii) la modélisation des processus hydrologiques dans les bassins versants soumis à des changements ayant pour origine des activités anthropiques. Nous menons une discussion sur l'intérêt de la recherche en modélisation empirique, en hydrologie, afin d'en préciser les buts, les moyens utilisés pour y parvenir, le degré de succès escompté et d'examiner si cette modélisation constitue un cadre fécond permettant de contribuer au progrès scientifique. La réflexion est conduite en considérant les contextes scientifiques et technologiques d'utilisation des modèles. Une analyse de la performance du processus de calage par recherche locale employé dans le modèle Gr4j avec le but d'évaluer le risque de mauvais calage est fait avant d'aborder le sujet des non-stationnarités d'origine anthropique, en utilisant trois processus de calage global. Le processus de calage usuel de Gr4j est satisfaisant. L'étude du comportement non-stationnaire des processus hydrologiques cause par des actions anthropiques concerne le test du modèle dans des conditions de stationnarité du bassin versant en termes d'occupation des sols et en termes de non-stationnarités induites par l'intervention humaine. On étudie les cas de quatre bassins considérés comme stationnaires, un bassin soumis au drainage agricole et un bassin dont la couverture végétale a été détruite par un incendie. On peut conclure que le drainage agricole, dans le cas étudie, ne produit pas de changements significatifs sur la relation pluie-débit. Les quatre autres bassins présentent des comportements non-stationnaires. Donc, dans le cas de l'incendie, on ne peut pas attribuer à la disparition de la couverture végétale les changements détectés dans la relation pluie-débit