Abstract FR:

Cette thèse expose une méthode qui permet d'améliorer la mesure in situ de la résistivité apparente du sous-sol à partir de l'analyse spectrale de 5 composantes du champ magnétotellurique. Base sur un réseau de 10 transputers, un système capable d'effectuer le traitement en temps réel dans la gamme audio fréquence (du hertz a la dizaine de kilohertz) est proposé. L'étude puis la simulation du résistivimètre samtec 2, commercialise par la société iris instruments, a permis de mettre en évidence l'origine des valeurs erronées que l'on obtient parfois sur les appareils de terrain. Ces problèmes s'expliquent par les non-stationnarités des parasites, naturels et industriels, qui se superposent au signal utile. Il est proposé de les éliminer par des tris reposant sur des tests d'hypothèses. On montre alors que les méthodes d'analyse spectrale de Fourier, utilisées en routine dans les résistivimètres, correspondent bien à la nature des signaux. L'algorithme de décimation en cascade, généralement utilise, a cependant été remplace par un autre plus récent qui unifie toutes les méthodes du corrélogramme et du périodogramme. En entrée et sortie de ce dernier, plusieurs tris des données ont été introduits pour garantir la stationnarité de la densité spectrale de puissance ainsi que la cohérence entre les composantes analysées. Les résistivimètres actuels ne fonctionnant en temps réel que lorsque la fréquence d'échantillonnage est inférieure à 100 hz, une étude de faisabilité a été entreprise sur la partie matérielle. Elle a permis de montrer qu'il était possible de traiter les données en temps réel (avec tris et nouvelle analyse spectrale) jusqu'à une fréquence d'environ 20 khz. Pour ce faire, l'essentiel du traitement a été implante sur une carte accélératrice composée de 9 transputers de type t800; une interface, également a transputer, a été développée entre l'unité d'acquisition et la carte accélératrice