thesis

Les variations d'intensite du champ magnetique terrestre enregistrees par des sequences volcaniques (hawaii) sur les derniers 400 000 ans

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Paris 11

Disciplines:

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Abstract FR:

Le travail mene au cours de cette these avait pour objectif l'etude des variations de l'intensite absolue du champ magnetique terrestre en periode de polarite stable (periode de brunhes). Dans ce but, et en collaboration avec l'universite d'hawaii, une etude conjointe de paleomagnetisme et de geochronologie a ete conduite a partir de deux carottes forees dans trois edifices volcaniques de la big island. Afin de contraindre l'aspect dynamique du champ, des datations k-ar et ar-ar ont ete menees a differents niveaux des forages et montrent que les coulees se sont epanchees au cours des derniers 400 ka. Les taux d'extrusion deduits de ces resultats sont particulierement eleves pour les intervalles 0-42 et 325-400 ka et permettent de se rapprocher de la resolution temporelle de certains enregistrements sedimentaires. Les determinations de la paleointensite, realisees avec la methode de thellier et thellier, ont donne un taux de resultats fiables eleve pour ce type d'etude (80%). L'intensite a oscille entre 18 et 79 t avec une valeur moyenne de 44 t, valeur legerement superieure a la valeur actuelle. Cependant, les resultats se correlent bien avec ceux obtenus par d'autres auteurs a hawaii pour la periode 0-31 ka. Un des aspects les plus marquants est la presence de fluctuations rapides, qui pourraient resulter de l'effet de sources non-dipoles, proches d'hawaii. Sur une echelle plus globale, le signal montre des similitudes mais aussi des differences avec les enregistrements sedimentaires obtenus dans d'autres regions du monde. Si la majorite des coulees est de polarite normale, on observe cependant un certain nombre de variations qui peuvent etre associes aux evenements du laschamp, du blake et de pringle falls. Nos resultats ameneraient a penser que les variations d'intensite et d'inclinaison observees ici refletent les fluctuations du champ total (termes dipolaires+non-dipolaires) et s'opposent donc a l'hypothese couramment admise par le passe d'un faible champ non-dipole dans le pacifique central