Structures crustales d'afrique centrale deduites des anomalies gravimetriques et magnetiques : le domaine precambrien de la republique centrafricaine et du sud cameroun
Institution:
Paris 11Disciplines:
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Cette etude se propose d'interpreter les anomalies gravimetriques magnetiques du domaine precambrien de la republique centrafricaine et du sud cameroun. La reduction au pole des donnees magnetiques de la r. C. A. Montre que l'anomalie magnetique de bangui est l'addition de deux anomalies majeures qui recouvrent respectivement une unite archeenne et la chaine proterozoique inferieure de bogoin-ouham. La carte reduite a l'equateur suggere l'existence des sources ayant un allongement ew notable et des aimantations essentiellement induites. Les anomalies magnetiques se superposent a deux importantes signatures gravimetriques. Les zones de contacts entre le craton du congo et les zones mobiles panafricaines du sud cameroun et de l'est de la r. C. A. Montrent deux signatures gravimetriques inversees, caracterisees par un gradient majeur qui separe une anomalie positive, d'une anomalie negative de grandes longueurs d'ondes. L'interpretation quantitative montre que: le domaine archeen est traverse par une faille intracrustale ew a pendage nord qui recoupe en profondeur un large corps dense et magnetique. Ces deux structures sont integrees dans une evolution de type granite-greenstone belts. Dans la region de bogoin-ouham, le bloc crustal reactive au proterozoique inferieur, d'orientation submeridienne, se deverse vers l'est le long d'une discontinuite assimilee a une suture de collision. En profondeur, un corps dense et magnetique s'allonge parallelement aux unites de la chaine. La chaine de bogoin-ouham est interpretee comme une chaine de collision de type rift-intracratonique. Au sud cameroun et dans l'est de la r. C. A. , le craton plonge sous le domaine reactive au panafricain le long d'une discontinuite intracrustale. Les structures crustales modelisees presentent des caracteristiques deja reconnues ailleurs, notamment en afrique de l'ouest, qui permettent de les interpreter comme des structures issues d'une compression et d'une collision continentale