Abstract FR:

Un essai de synthèse de la dynamique sédimentaire actuelle au sahel central a été tente en préalable à l'analyse paléoclimatique. Au quaternaire supérieur, on observe la prédominance de phénomènes alluviaux et éoliens dans un cadre structural instable. Mais les conditions climatiques du sahel central semblent être restées dans les limites des variations observées depuis le début du siècle. Le maximum aride kanémien situe entre 19,000 et 15,000 ans 14c b. P. , comprend en fait trois épisodes de moins d'un millénaire chacun, et n'ayant connu un recul des isohyètes vers le sud que de 150 a 300 km par rapport à la situation moyenne récente. Inversement, il n'a pas été observe de dépôt date directement de 6000 ans 14c b. P. Et dont les caractéristiques paléoécologies, sédimentologies et topographiques étaient susceptibles de correspondre a un megatchad de 330000 km#2 pour un niveau de 325 m. Par contre des déplacements verticaux de plusieurs dizaines de mètres sont attestes a l'holocène. Le cordon périlacustre de 325 m, le réseau hydrographique, certaines particularités hydrogéologiques et même certaines morphologies éoliennes s'expliquent par une origine structurale et une néotectonique active. Par analogie avec les sècheresses récentes, un essai d'interprétation des crises d'aridité du tardiglaciaire a été tente. Ces changements abrupts sont lies aux aérojets d'est, dans le cadre de la circulation atmosphérique zonale qui évolue en fonction de la circulation océanique globale. Le facteur déclenchant l'aridité serait une faible variation de la salinité des eaux de surface de l'atlantique nord