Contribution au calcul de puissance résiduelle : estimation des énergies moyennes béta et gamma des produits de fission
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Lorsqu’on arrête un réacteur nucléaire, après l’évanescence totale du processus des fissions en chaîne, une quantité non négligeable d’énergie (environ sept pour cent de la puissance totale du réacteur) continue à se dégager dans le cœur, elle est appelée : puissance résiduelle. La principale source de cette énergie provient des décroissances radioactives des produits de fission. Sa valeur est à tout instant la somme des puissances dégagées par ces différents noyaux (P = ΣiPi). Chacune des puissances P est le produit de trois termes : la concentration du noyau, sa constante radioactive et l'énergie moyenne totale (bêta + gamma) qu’il libère lors d'une désintégration. La détermination des deux premiers termes ne présente pas de difficultés particulières, les données qui les concernent sont assez précises, par contre le calcul des énergies moyennes pose quelques problèmes. En effet, les spectres bêta et gamma de nombreux produits de fission ne sont que partiellement connus : dans certains cas ils sont encore totalement inconnus. La présente étude se destine, après une analyse critique de l'actuelle méthode de détermination des énergies moyennes, à proposer une nouvelle modélisation de ce calcul. Le nouveau modèle testé sur un certain nombre de nucléides bien connus s'avère bien précis ; son application aux cas d'une soixantaine de nucléides insuffisamment connus a conduit à une nette amélioration des résultats de calcul en comparaison avec les mesures des deux composantes bêta et gamma de la puissance résiduelle. En conséquence, ce nouveau modèle, qui permet de prendre en considération le manque de branchement bêta correspondant aux niveaux les plus élevés du noyau produit dans la décroissance bêta, pourra être adopté pour le calcul des énergies moyennes des nucléides à spectres insuffisamment connus.