L'instabilite de derive de courbure pour l'acceleration des rayons cosmiques et modeles hydrodynamiques de formation et d'evolution des etoiles
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Paris 7Disciplines:
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Ce travail comprend deux volets: une etude des instabilites de derive de courbure engendrees par les rayons cosmiques dans les plasmas et une etude hydrodynamique numerique de la formation et de l'evolution des etoiles. Dans une premiere partie on commence par presenter les rayons cosmiques: leur decouverte, le probleme de leur origine et de leur acceleration. Nous decrivons les insuffisances des theories d'acceleration actuelles et introduisons la derive de courbure de champ magnetique. Nous montrons alors pourquoi cette courbure doit etre prise en compte dans l'interaction resonante entre les rayons cosmiques et les ondes se propageant dans le plasma. Nous montrons ensuite que cette interaction rend instables les ondes magneto-soniques avec un taux de croissance superieur au taux de croissance des instabilites habituellement invoquees. Nous etendons ensuite cette etude a l'interaction resonante en presence de derive diamagnetique et nous concluons enfin sur les perspectives prometteuses qu'offre cette interaction pour ce qui concerne l'acceleration des rayons cosmiques. Dans la seconde partie, nous expliquons pourquoi les modeles numeriques habituels sont insuffisants dans les phases hydrodynamiques de la formation et de l'evolution stellaire. Apres avoir presentes les ingredients numeriques et physiques de notre programme lagrangien mono-dimensionnel, nous l'appliquons a l'etude de la formation d'une etoile de type solaire ainsi qu'a l'evolution sur la pre-sequence principale de ce meme type d'etoiles. On trouve que le rayon d'une proto-etoile a l'issue de la phase d'accretion est de l'ordre deux cents rayons solaires. Considerablement plus elevee que les valeurs calculees par des modeles ne prenant pas en compte la convection, cette valeur relance un debat que l'on croyait clos. Les perspectives d'un tel modele sont nombreuses. Outre l'etude detaillee des phases dynamiques, comme la phase de geante rouge ou le flash de l'helium, son domaine d'application concerne notamment l'etude de l'influence de la perte de masse ou de l'accretion sur l'evolution d'une etoile