thesis

Cosmonucléides produit in-situ (10Be) et quantification de la déformation active dans les Andes Centrales

Defense date:

Jan. 1, 1998

Edit

Institution:

Paris 11

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

L'évolution de la surface terrestre implique des processus forçants externes et internes. L’impact morphogénétique des variations climatiques et des changements d'ordre tectonique peut être étudié par une prise en compte du passé. La qualité de ce type d'analyse dépend alors d'une chronologie continue, bien maîtrisée, des événements climatiques et tectoniques recensés. Parmi les formes du relief, les moraines, terrasses fluvio-glaciaires et cônes alluviaux sont particulièrement adaptées à ce type d'étude. Elles enregistrent les conditions climatiques et environnementales qui contrôlent leur dépôt, et, en domaine tectoniquement actif, des déplacements cumulés. Cependant, il est souvent difficile de déterminer si elles se sont mises en place sur des périodes de temps courtes ou longues et donc de déterminer précisément des vitesses tectoniques. La méthode de datation utilisant le cosmonucléide 10Be peut permettre de résoudre ces difficultés. Les cosmonucléides sont produits par des réactions nucléaires (interaction rayons cosmiques / matière) qui ont lieu dans l'atmosphère mais aussi dans les minéraux exposés en surface. Le 10Be produit in-situ dans le quartz est particulièrement adapté a la datation des surfaces géomorphologiques car sa production est essentiellement limitée aux premiers mètres de la croute terrestre. Son accumulation dans les roches superficielles peut donc être utilisée pour étudier quantitativement l'historique des surfaces. Cette thèse présente comment l'utilisation conjointe de la méthode de datation par âge d'exposition 10Be et des méthodes d'analyse de la tectonique active (imagerie satellite et aérienne, analyses géomorphologique et cinématique de la déformation) permet l'étude de l'évolution de la surface terrestre en réponse aux variations des processus forçants externes (climatiques) et internes (tectoniques). Cette approche a été utilisée dans les Andes centrales pour déterminer des vitesses de failles actives.