Etude du cycle biogeochimique du fer en mediterranee occidentale
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Paris 6Disciplines:
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Ce travail avait pour objectifs d'evaluer l'importance des apports atmospheriques de fer en mediterranee occidentale, et d'etudier le cycle de ce metal dans le cadre des caracteristiques biogeochimiques du bassin liguro-provencal. La mesure simultanee, pendant un an, du flux de fer atmospherique et du flux de fer marin a differentes profondeurs permet d'observer l'influence de l'un sur l'autre. Le couplage des donnees biologiques et des donnees de fer particulaire et dissous permet de mieux comprendre le role du plancton sur la repartition et la concentration du fer dans l'eau de mer. Sur les bateaux, des installations ultra-propres s'averent indispensables. Le dosage du fer dissous s'est fait par voie chimique (preconcentration en phase organique) suivie d'une analyse par spectrometrie d'absorption atomique sans flamme. A l'echelle de l'annee, quelques apports atmospheriques brefs mais intenses, de matiere minerale d'origine africaine, suffisent a expliquer l'essentiel du flux annuel de fer particulaire sortant de la couche de surface (200 m d'epaisseur). Une semaine apres l'arrivee de ces bouffees de poussieres la matiere particulaire en suspensions s'est enrichie en fer et la quantite totale de fer particulaire en suspension a sensiblement augmente. L'evolution de ces caracteristiques est rapide. L'activite zooplanctonique est largement responsable de l'exportation du fer vers les sediments profonds. Les pelotes fecales controlent doublement le flux total de fer dans la mesure ou elles contiennent a la fois le fer intimement lie aux alumino-silicates et la majeure partie du fer associe a la matiere organique. Il y a environ 2500 ppm de fer dans la matiere organique recueillie dans les pieges a sediment. L'ete, il y a environ 2,40,5 nmol/kg de fer dissous ou colloidal dans la couche de surface. Le rapport fe detritique/al calcule par regression dans les grandes particules (fe detri. /al=0,43), inferieur au rapport fe/al habituellement mesure dans les aerosols sahariens, illustre l'amplitude des echanges dissous/particulaire et confirme que l'essentiel du fer contenu dans la matiere organique est d'origine atmospherique