thesis

Dendrochronologie du chêne (quercus robur, quercus petraea), influences des facteurs stationnels et climatiques sur la croissance radiale, cas des sols hydromorphes et des climats atlantiques : applications paleo-ecologiques aux bois subfossiles du marais de brière (loire-atlantique)

Defense date:

Jan. 1, 1999

Edit

Institution:

Besançon

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Les études dendrochronologiques ont abouti, dans la moitié nord de la France, à la constitution de nombreux «étalons de datation du chêne (q. Robur, petraea) pour les périodes historiques mais ils restent peu développés pour la préhistoire. La découverte en Brière (44) de 130 troncs de chêne subfossiles a permis la constitution d'une référence datée de 1358 a 978 av. J. -c. Et les restes de bois provenant des sites archéologiques de lorraine d'une autre référence qui s’étend de 1519 a 885 av. J. -C. Ces deux chronologies montrent que l'influence des facteurs régionaux sur la croissance radiale permet de synchroniser des séries de largeurs de cerne provenant de climats atlantiques sur celles issues de climats plus continentaux. Les bois provenant de zones climatiques différentes et éloignées des références déjà construites, nous avons développe les aspects méthodologiques de la datation dendrochronologique. L'utilisation de ces outils permet d'obtenir des résultats de datation améliorés entre les références de Brière et de Lorraine ainsi qu'avec les standards européens des laboratoires de Neuchâtel et Stuttgart. Les chênes découverts en Brière se sont développes sur un sol tourbeux. Leur croissance radiale pressente des séquences de cernes étroits qui ont été attribuées, dans des conditions analogues, a des remontées de la nappe dans le sol provoquant une asphyxie racinaire. Des observations sédimentaires et des analyses palynologiques étayent cette hypothèse. Nous pouvons compléter cette argumentation par une analyse dendroecologique de jeunes chênes colonisant actuellement des sols plus ou moins tourbeux. Le développement d'une chênaie sur la tourbière de Brière implique un abaissement du niveau moyen de la nappe qui définit un événement régressif qui débute avant 1275 av. J-C. Et se termine par la disparition progressive de la chênaie vers 1000 av. J-C.