Fonctions de Green et migration de Kirchhoff par imagerie optique
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La migration de Kirchhoff est une technique d'imagerie sismique dite intégro-diffractionnelle, car le champ d'onde réfléchi y est traité comme étant une sommation de tous les champs d'onde des diffractions élémentaires. Cette thèse traite de ces deux aspects principaux de la migration de Kirchhoff que l'on va trouver respectivement dans le deuxième et troisième chapitre. La modélisation est basée sur les principes de l'optique géométrique. Dans le cas des couches à vitesse constante, l'optique géométrique permet d'approcher la propagation du front d'onde réel par celle d'une série de fronts d'onde circulaires. L'erreur introduite par cette procédure est donnée à priori et n'excède pas le pas d'échantillonnage temporel. Un autre avantage de l'optique est le calcul explicite des centres de courbure du front d'onde. Ceci permet de calculer facilement l'expansion géométrique, l'élément principal dans l'expression des amplitudes. En ce qui concerne la deuxième partie de cette thèse, nous avons exploité les propriétés géométriques entre l'évènement sismique qui se réfléchit sur une interface et la réponse impulsionnelle d'un point diffractant de cette interface. Le point de contact entre ces évènements est appelé point stationnaire. Basé sur les propriétés de la stationnarité, ce point est déterminé par une mesure de cohérence. Théoriquement, le maximum de cette cohérence détermine le point stationnaire. En réalité, le bruit sismique, la zone de Fresnel ainsi que le croisement entre évènements sismiques introduisent une incertitude spatiale dans la détermination du point stationnaire. L'introduction de cette cohérence permet d'atténuer les effets de bords de la migration de Kirchhoff en faible degré de couverture. Ceci se confirme par les résultats de la migration à offset constant appliquée à des données réelles. Le point stationnaire est lié directement au rayon spéculaire. Lorsque l'ouverture est élevée, les rayons spéculaires calculés sur la section migrée sont les mêmes que les rayons réfléchis. Par contre, en faible ouverture, ce qui se passe souvent lorsque la profondeur augmente, on observe une instabilité due à l'incertitude spatiale de la détermination du point stationnaire. Malgré les difficultés actuelles dans la détermination de ce point, la méthode développée dans cette thèse apparaît comme un outil très intéressant pour l'interprétation des images migrées.