Dynamique des parois et lignes dans les grenats ferrimagnétiques suramortis
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The dynamical properties of Bloch walls and Néel lines in ferrimagnetic garnet epilayers has been studied by means of time resolved optical microscopy (Faraday effect). Samples studied are characterized by an orthorhombic anisotropy and a canted easy axis. Néel lines are thus materialized by a tiny kink of the wall plane and easily observed. It is shown that, under the action of direct pressures, the experimental wall and line motilities are in good agreement with theoretical expectations for highly over-damped materials. However, two markedly different coercive fields impede Bloch wall and line motions over-damping is attributed to the high Terbium substitution in the investigated garnet films. The gyrotropic coupling of line motion to wall displacement is shown to yield line displacement behaviors which disagree with theoretical anticipations. In particular, no line mobility may be defined and lines are seen not to couple to the backward wall motion in a pulsed field experiment. On the contrary, line overshoot is observed. Under gyrotropic pressure, the coercive field for line displacement proves similar to the wall coercive field.
Abstract FR:
La dynamique des parois de Bloch et des lignes de Néel dans des grenats ferrimagnétiques épitaxiés a été étudiée par microscopie optique résolue en temps, utilisant l'effet Faraday. Pour les échantillons étudiés, caractérisés par une anisotropie orthorhombique et un axe de faciles aimantations inclinées, la dynamique des parois et lignes appartient à un régime fortement sur amorti. Une forte substitution en Terbium en est l'origine. Il est montré que, sous l'action de forces directes, les mobilités expérimentales de paroi et de ligne sont en bon accord avec les prévisions théoriques. Cependant, deux champs coercitifs différents affectent le mouvement des parois et lignes. En revanche, le mouvement des lignes issu du couplage gyrotropique au mouvement des parois obéit mal aux équations classiques du mouvement. Il apparait difficile de définir une mobilité de ligne sous force gyrotropique. De plus, en régime impulsionnel, le mouvement de la ligne n'est bien couplé au mouvement de la paroi que lors de l'établissement du champ aucun couplage au mouvement inverse de la paroi n'a été enregistré. Au contraire, un ''overshoot" de ligne important a été observé.