thesis

Champs critiques des fermions lourds ube#1#3 et uru#2si#2

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 11

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Abstract EN:

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Abstract FR:

Dans cette these, on montre comment des mesures de champs critiques permettent d'aborder des aspects fondamentaux de la supraconductivite des fermions lourds. Apres une introduction generale sur h#c#2, le deuxieme champ critique, on decrit les differentes procedures experimentales et les differents dispositifs experimentaux developpes pendant cette these. On expose ensuite comment l'aspect non-conventionnel des supraconducteurs a fermions lourds a ete etudie sur uru#2si#2 de deux manieres differentes. D'une part, une etude fine pres de t#c de l'anisotropie du h#c#2 de ce compose permet en principe d'identifier un parametre d'ordre supraconducteur bidimensionnel. D'autre part, la suppression de la supraconductivite de surface pour certaines configurations geometriques de l'echantillon par rapport au champ magnetique applique doit aussi permettre d'identifier un parametre d'ordre non-conventionnel. Le resultat de ces mesures est qu'on ne detecte pas d'evidence experimentale indiquant que uru#2si#2 est un supraconducteur non-conventionnel aussi bien par les mesures d'une eventuelle anisotropie de h#c#2 (avec une resolution de 1%) que par les mesures de supraconductivite de surface. Enfin, on s'est interesse a la limitation de pauli du champ critique de ube#1#3. Nos mesures resistives sous pression confirment l'interpretation de ce champ critique par un modele de couplage fort extreme (constante de couplage de l'ordre de 15) avec, a basse temperature, une limitation paramagnetique de son champ critique et apparition d'une phase modulee spatialement (phase fflo) predite dans les annees soixante et jamais observee jusqu'a aujourd'hui. Par ailleurs, le lien qui a pu etre etabli entre la forte renormalisation de la masse effective des quasi-particules et le mecanisme responsable de la supraconductivite donne la premiere indication un tant soit peu quantitative que ce mecanisme ne peut etre domine par l'interaction electron-phonon.