Analyse des contaminations microbiennes des surfaces et mise au point de revêtements anti-biofilms
Institution:
Lyon, INSADisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Development of bio films on a bio tic surfaces raises a lot of problems in economic, sanitary and medicine fields. In order to fight this nuisance, there is a strong need to design non-toxic surface coating able to prevent, or at least to limit, the colonization process and the contamination of surfaces (marine materials, indwelling medical devices. . . ). In this purpose, we tried to develop surface treatments which « deceived » bacteria by modifying the microenvironment that they encounter at the interface between the material and the liquid medium. In a fist time, we designed a method of quantification of the colonization process based on epi-fluorescent microscopy. We utilized this technique to estimate the efficiency of surface coating obtained by cold plasma (at The Centre of Technological Transfer of Le Mans). Some surface coating delay colonization for several hours. This results lead to the deposit of a patent and allowed us to consider the treatment of urinary catheters with the aim to limit infections of the urinary tract following their implantation. A clinical study has therefore been initiated in collaboration with the Services of Urinary and Microbiology of the Edouard Herriot Hospital of Lyon. We received a lot of urinary catheters taken from infected patients and analyzed them by a method of visualization and identification of contaminating bacteria based on hybridization of oligo-nucleotide probes to ribosomal RNA (Fluorescent In Situ Hybridization\ We have also developed a method of imrnuno-detection of bacteria that have a particular structure of adherence to surfaces. These techniques give us the basis to begin the clinical study of urinary catheter treated by the coatings that we have designed.
Abstract FR:
Le développement de biofilms microbiens sur les surfaces non vivantes pose de nombreux problèmes économiques, sanitaires et médicaux. Afin de pouvoir lutter contre cette nuisance, il importe de mettre au point des revêtements non toxiques capables d'empêcher, ou au moins de limiter, la colonisation et la contamination des surfaces (matériaux marins, biomatériaux implantables,. . . ). Dans ce but, nous avons cherché à développer des traitements de surfaces qui "trompent" les bactéries en modifiant le micro-environnement qu'elles rencontrent à l'interface entre le matériau et le milieu liquide. Dans un premier temps, nous avons mis au point une méthode de quantification du processus de colonisation basée sur la microscopie à épifluorescence. Nous avons ensuite utilisé cette technique pour évaluer des revêtements appliqués (au Centre de Transfert de Technologie du Mans) par plasma froid. Certains revêtements retardent de plusieurs heures la colonisation. Ces résultats ont abouti à une prise de brevet et nous ont permis d'envisager de traiter des sondes urinaires dans le but de limiter les infections consécutives à leur implantation chez l'homme. Des travaux préliminaires à une étude clinique ont donc été entrepris en collaboration avec les Services d'Urologie et de Microbiologie de l'Hôpital Edouard Herriot de Lyon. Nous avons reçu un grand nombre de sondes retirées de malades infectés et nous les avons analysées par une méthode de visualisation et d'identification des bactéries contaminantes par hybridation avec des sondes oligonucléotidiques dirigées contre les ARN ribosomiques ("Fluorescent in situ hybridization"). Nous avons également développé une méthode d'immunodétection de bactéries porteuses de structures d'adhérence aux surfaces particulières. Ces techniques nous donnent les bases nécessaires pour entreprendre, en collaboration avec le laboratoire du Mans et les deux services hospitaliers, l'étude clinique de sondes urinaires traitées par les revêtements que nous avons mis au point.