Multifragmentation et thermalisation dans les collisions centrales d'ions lourds dans le domaine d'energie 100-400 mev par nucleon
Institution:
Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
La these s'inscrit dans le cadre general des experiences realisees avec le multidetecteur fopi. Son objectif consiste a apporter une contribution experimentale a la comprehension du processus de la multifragmentation des systemes formes dans les collisions centrales d'ions lourds aux energies relativistes. Deux questions y sont plus particulierement examinees : i) l'influence de la taille du systeme nucleaire en interaction sur la production des imf et ii) le degre d'equilibre atteint pendant la collision. Les experiences portent sur un grand nombre de systemes symetriques dans une gamme en energie incidente allant de 90 a 400 amev. Il est clairement mis en evidence une augmentation du taux de production des imf avec la taille du systeme en interaction. Cette augmentation, de plus en plus marquee a mesure que l'energie incidente augmente, semble tres fortement correlee au mouvement collectif d'expansion, caracteristique de ces collisions. La confrontation des resultats experimentaux avec les predictions de deux modeles theoriques (le modele statistique cellulaire (sc) et le modele de la dynamique quantique moleculaire (qmd)) exclut une origine purement geometrique de ces effets de taille et montre le role primordial joue par la dynamique d'expansion dans le processus de formation des fragments. Le degre d'equilibration atteint par le systeme nucleaire est examine sous l'angle du degre de melange des nucleons du projectile et de la cible. Une methode experimentale originale, reposant sur la mesure de la charge detectee dans des collisions resultant des differentes combinaisons des noyaux (#9#6ru et #9#6zr) de meme masse mais d'isospin different, est presentee. Les resultats experimentaux mettent en evidence des effets de transparence meme dans les collisions les plus centrales. Leur confrontation avec les predictions du modele qmd semble ecarter une reduction significative de la section efficace nucleon-nucleon dans le milieu nucleaire.