Premières étapes de la nouvelle voie de biosynthèse des isoprénoïdes de bactéries et d'une algue verte unicellulaire : recherche de biohopanoïdes
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L'objectif principal de cette thèse résidait dans l'élucidation d'une nouvelle voie de biosynthèse des isoprénoïdes, différente de la voie du mévalonate. Des incorporations d'acétate et de glucose marqués au carbone 13, ont permis de déterminer l'origine des atomes de carbone des hopanoïdes et des ubiquinones de plusieurs bactéries. Ces travaux ont permis d'émettre l'hypothèse que l'unité isoprénique résulte de la condensation d'une unité en C2 dérivée de la décarboxylation du pyruvate sur un dérivé de triose phosphate suivie d'une transposition. Des incubations de pyruvate marqué au carbone 13 en présence de glycérol non marqué ou de glycérol marqué au carbone 13 en présence de pyruvate non marqué dans des mutants d'escherichia coli présentant chacun une défection pour une seule enzyme intervenant dans la glycolyse, ont été effectuées. Ces expériences ont montré que les seuls précurseurs de l'unité isoprénique sont le pyruvate et le glyceraldéhyde-3-phosphate. Il en résulte que le diphosphate d'isopentényle est issu de la condensation du pyruvate, préalablement décarboxylé, sur le glyceraldéhyde-3-phosphate, suivie d'une transposition. Des expériences d'incorporation de substances marquées au carbone 13 réalisées chez l'algue verte scenedesmus obliquus ont démontré que cet eucaryote synthétisé tous ses isoprénoïdes selon la voie du glycéraldéhyde phosphate/pyruvate, découverte chez les bactéries. Les hopanoïdes sont des triterpénoïdes largement présents dans les bactéries. Suite à l'analyse de nitrosomonas europaea, nous avons découvert deux nouveaux hopanoïdes