thesis

Optimisation des stratégies alimentaires des porcs en vue de la maîtrise des émissions gazeuses (NH₃ et CH₄) via l’incorporation de coproduits de biocarburants

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Rennes 1

Disciplines:

Abstract EN:

The price increase of cereals, the shortfall in plant protein production and the increasingly strong environmental pressure relating to livestock wastes, together constitute a new situation which could be favourable to the use of new animal feed materials such as the biofuel by-products. The first objective was thus to evaluate the impact of pig diets that include certain by-products on the total N and C excreted and on the subsequent level of atmospheric pollutants emitted from the waste during storage or anaerobic treatment. The second objective was a better understanding of the processes involved and those factors influencing the emissions regarding animal feeding and effluent management strategies. The incorporation of by-products in animal diets reduced the digestibility of organic matter, of nitrogen, of carbon and of energy. The same diet change increased the amount of faeces excreted per pig per day and shifted the partition of nitrogen excreted from urine to faeces. Concurrently, the pH of the faeces and of the slurry decreased, concurrent with an increase in the volatile fatty acid content and a reduction of the ammoniacal N. The inclusion of by-products reduced the ammonia volatilization from the stored waste by between 19 and 33%. The B0 for the effluent produced tended to decrease for the pig diets rich in fibre but the quantity of methane produced by pig slurry was greatly increased (+50 to 66%). The effluent management, as well as the feeding strategies affected the dynamics of methane production during manure storage. The MCF values are lower for the diets rich in proteins and greater for the diets rich in fibres.

Abstract FR:

L'augmentation du prix des céréales, le déficit en protéines végétales et la pression environnementale de plus en plus forte qui impose de limiter les rejets animaux constituent un contexte nouveau qui pourrait être favorable à l’utilisation de nouvelles matières premières telles que les co-produits des biocarburants. Le premier objectif était d'évaluer l’impact de régimes enrichis en co-produits chez le porc sur le bilan global des éléments excrétés (N et C) et sur le niveau de polluants atmosphériques émis au cours du stockage ou du traitement par méthanisation des effluents. Le second objectif était de contribuer à une meilleure connaissance des facteurs influençant les émissions en fonction de l'alimentation et du mode de gestion. L’incorporation de coproduits s'accompagne d'une diminution de la digestibilité de la matière organique, de l’azote, de carbone et de l’énergie. Le pH des effluents est diminué, conjointement à l'accroissement de la teneur en acides gras volatils et à la réduction de la teneur en N ammoniacal. L’incorporation des co-produits s'accompagne d'une réduction importante de la volatilisation d’ammoniac de 19 à 33%. Le potentiel maximum d’émissions de méthane par kg MO tend à diminuer pour les régimes enrichis en fibres mais la quantité de méthane produit par porc est fortement augmentée (+50 à 66%), compte tenu de l’augmentation de la quantité de MO excrétée. Le mode de gestion des effluents ainsi que le type de régime affectent la dynamique de production de méthane lors du stockage. Les valeurs de FCM sont plus faibles pour les régimes riches en protéines et plus fortes pour les régimes riches en fibres.