Assemblages organofers pour l'absorption à deux photons et l'électronique moléculaire
Institution:
Rennes 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
During this work, we have been interested in the study of « Cp*(dppe)Fe » organoiron complexes. A first part deals essentially with complexes bearing the fluorene unit, specially for potential applications in optics. We demonstrated that this organometallic unit quenches the fluorescence of the ligand, whatever the redox state of the iron. The study of a family of that kind of complexe, build with this unit but having some different structures or redox sites, allowed us to highlight the existence of an energy transfert quenching mecanism. Furthermore this unit appeared to be a good bridge for molecular electronics, when it is inserted in bimetallic structures. A seconde part deals with the study of complexes bearing the pyridine unit with the goal to use them as « metallo-ligands » to build auto-assembled molecular wires. The detailled study of the electronic and spin delocalisation in pyridine as well as pyridinium complexes (studied as extrem models for the complexation of the units which are in the supramolecular structures) showed that these « Cp*(dppe)Fe » complexes with an ethynylpyridine unit allowed a good ommunication between its different extremities. This study was run with Fe(II) and Fe(III) complexes and that points the potentiality of these molecules for the buiding of auto-assembled molecular wires. We then could synthesized such a structure by the coordination of two complexes in the apical positions of a Ru(II) porphyrine. The mono-oxydation of this trimetallic complexe points out the existence of a large electronic coupling between both organoiron extremities, and proved we generated a efficient molecular wire.
Abstract FR:
Au cours de cette thèse, nous nous sommes intéressés à des complexes organofers « Cp*(dppe)Fe ». Une première partie est consacrée à des complexes contenant l’unité fluorène, principalement pour des applications en optique. Notamment, nous avons montré que le synthon organométallique éteignait la fluorescence du ligand, quel que soit le degré d’oxydation du fer. L’étude d’une famille de complexes construits autour du fluorène, mais présentant des variations structurales ou des sites redox différents, nous a cependant permis de mettre en évidence l’existence d’un mécanisme d’extinction de la luminescence par transfert d’énergie. Par ailleurs, insérée dans des structures bimétalliques, cette unité s’est avérée être un bon synthon pour l’électronique moléculaire. Une seconde partie est consacrée à l’étude de complexes contenant l’unité pyridine, en vue d’une utilisation comme métallo-ligand pour la construction de fils moléculaires par auto-assemblage. L’étude de la délocalisation électronique et de spin dans des complexes pyridine et pyridinium, pris comme modèles extrêmes des unités présentes dans les structures supramoléculaires, a montré que ces complexes permettaient une bonne communication entre leurs extrémités, à l’état Fe(II) et Fe(III), ce qui met en évidence le potentiel de ces molécules comme précurseurs pour la synthèse de fils par auto-assemblage. Nous avons alors obtenu une structure supramoléculaire par coordination de deux sur une porphyrine de Ru(II). L’étude du complexes trimétallique mono-oxydé a mis en évidence un couplage électronique large entre les extrémités organofer, montrant ainsi que nous avions généré un fil moléculaire efficace.