thesis

Mise au point d'une technique voltampérométrique pour la caractérisation de particules individuelles conductrices de quelques dizaines de microns : application à l'étude de l'adsorption des ions argent et mercure ainsi que du thymol sur la pyrite

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Nancy 1

Disciplines:

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Abstract EN:

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Abstract FR:

Au cours de ce travail, une nouvelle technique ultramicroélectrochimique pour la caractérisation des grains individuels conducteurs de quelques dizaines de microns à été mise au point. Elle permet, en particulier, la détection d'espèces solubles formées à l'électrode sans devoir imposer des vitesses de balayage extrémement élevées comme c'est le cas avec les ultramicroélectrodes conventionnelles (10 MV/S suffisent). Les études sans ajout d'électrolyte support sont aussi possibles. La comparaison des voltampérogrammes de AG#2SE avec ceux obtenus par les méthodes classiques a mis en évidence qu'il est possible de caractériser des grains du minéral sans interférence contrairement aux pates de carbone. La technique a ensuite été utilisée parallélement à des méthodes spectroscopiques pour l'étude de l'adsorption de AG#+ et de HG#2#+ sur la pyrite FES#2 (pulpes à 0,5% en poids). Il s'avère que les spéciations de l'argent et du mercure à la surface de FES#2 dépendent fortement de la concentration des ions métalliques en solution. Dans le cas où l'argent est à faible concentration, seul AG#2S se forme. Quand la concentration est plus forte, de l'argent métallique est aussi présent. De même, selon la concentration en mercure, une ou deux espèces de stabilité différente se fixent à la surface de la pyrite. La quantité maximale de mercure s'adsorbant sur le minéral (3,5 10#-#5 MOL/G) est vingt fois moins importante que celle d'argent (6,6 10#-#4 MOL/G). Quand de la pyrite est conditionnée simultanément avec les ions AG#+ et HG#2#+, seul le mercure est adsorbé à sa surface. Il libère en solution l'argent si ce dernier était préalablement fixe sur le minéral. La quantité de mercure alors adsorbée atteint 3,2 10#-#4 MOL/G. Enfin, l'action du thymol sur la pyrite a été envisagée dans le but d'inhiber l'oxydation chimique du minéral. Les mesures électrochimiques ont montré que c'est le produit d'oxydation du thymol, et non lui-même, qui s'adsorbe sur la pyrite et limite son oxydation