Etudes des mécanismes de photooxydation atmosphérique par mesure des radicaux peroxyles par amplification chimique au laboratoire et dans l'atmosphère
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Dans le cadre de cette thèse, nous avons poursuivi le développement et l'automatisation d'un amplificateur chimique avec lequel nous avons ensuite effectué des mesures de radicaux peroxyles (RO2) en atmosphères réelle et simulée afin de mieux comprendre les processus d'oxydation atmosphérique. Dans un premier temps, des expériences en laboratoire ont permis de confirmer l'effet inhibiteur de la vapeur d'eau sur la longueur de chaîne de l'amplificateur chimique, qui est une technique de mesures des radicaux peroxyles, utilisée au LCSR. Nous avons montré que la diminution de longueur de chaîne pouvait s'interpréter par les effets combinés d'une augmentation de la perte de HO2 aux parois de l'amplificateur en présence de H2O et de perte de HO2 en phase gazeuse par une voie minoritaire de la réaction NO + HO2 formant HNO3. Cette réaction a été étudiée au moyen de la technique du réacteur turbulent couplé à un spectromètre de masse à ionisation chimique. Dans un deuxième temps, nous avons étudié la photooxydation du formaldéhyde après avoir couplé l'amplificateur chimique à la chambre de simulation atmosphérique du LISA de Créteil. Cette étude nous a permis de déterminer des valeurs réalistes des constantes de photolyse des voies radicalaire et moléculaire de HCHO et de la constante de décomposition thermique à 298K de l'adduit HOCH2O2 formé par réaction de HO2 avec HCHO, montrant ainsi la présence des mesures de radicaux peroxyles effectués. Dans un troisième temps, nous avons participé à la campagne de mesures de terrain, ESCOMPTE, au cours de laquelle nous avons mesuré en continu sur le site de Dupail les concentrations de RO2, NO, NO2 et ozone. Les concentrations mesurées sont typiques d'un site rural. Grâce à ces mesures et à celles effectuées par d'autres équipes, nous avons déterminé des taux de production d'ozone par la méthode du bilan radicalaire. Les résultats ont montré que la production photochimique locale était importante sur le site de Dupail et contrôlée essentiellement par les oxydes d'azote (NO, NO2) caractérisant un site éloigné des zones d'émissions.