thesis

Recrutement et activité des osteoclastes humains : effets des bisphosphonates et rôle de rankl

Defense date:

Jan. 1, 2003

Edit

Institution:

Nice

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Les ostéoclastes présentent des différences importantes entre espèces rendant difficile l’application des données animales à la biologie de l’ostéoclaste humain. Dans une première partie de ce travail, nous avons participé à la caractérisation des cultures primaires d’ostéoclastes humains. Ainsi, après 21 jours de culture, nous disposons d’un nombre suffisant de cellules présentant les caractéristiques classiques de l’ostéoclaste. Dans ce modèle, nous avons montré que l’alendronate agit en inhibant l’activité de résorption ostéoclastique sans modification du recrutement ostéoclastique. Par ailleurs, une simple pré-incubation des lamelles osseuses avec l’alendronate induit une inhibition de résorption osseuse comparable à celle obtenue avec une exposition continue des cellules à l’alendronate, soulignant l’importance de l’interaction entre l’ostéoclaste et la matrice osseuse. Enfin, nous avons mis au point une technique d’évaluation de l’activité de résorption : la mesure des produits de dégradation du collagène dans le milieu de culture, qui présente de nombreux avantages, permet d’évaluer de manière fiable la résorption osseuse in vitro. Dans une deuxième partie, nous avons montré que RANKL est un facteur chimiotactique pour les monocytes. RANKL induit la migration des cellules MonoMac-6 et de cellules normales (cellules mononuclées du sang périphérique et CD14+ purifiées), confirmant la pertinance physiologique de nos observations. L’effet chémoattractant de RANKL est dose-dépendant et comparable à celui de MCP-1, chimiokine de référence des monocytes. La migration induite par RANKL est abolie par l’addition concomitante d’OPG, confirmant la spécificité des propriétés chémoattractantes de RANKL. RANKL ne module pas l’expression de chimiokines connues pour attirer les monocytes et ses effets correspond bien à du chimioactisme et non pas de la chimiokinésie. Enfin, l’effet chémoattractant de RANKL est additif à celui de MCP-1, suggérant des voies de signalisation différentes.