thesis

Réponses lymphocytaires T cytotoxiques et cellules dendritiques génitales : potentiel vaccinal de la sous-unité B de la toxine cholérique

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Nice

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Abstract FR:

La muqueuse cervico-vaginale constitue la principale porte d’entrée des agents infectieux responsables des maladies sexuellement transmissibles. Il est admis qu’une barrière immunitaire muqueuse constituée d‘anticorps (immunoglobulines sécrétoires de type IgA) et de lymphocytes T cytotoxiques muqueux (CTLs) devrait limiter respectivement la transmission des pathogènes et l’élimination des cellules infectées. Dans ce contexte, l’objectif de cette thèse a consisté à évaluer l’immunogénicité d’un vaccin prototype, administré par voie vaginale, composé d’antigènes couplés à la sous-unité B non toxique de la toxique cholérique (CTB), vecteur de délivrage d’antigènes aux propriétés immunomodulatrices mal connues. Ainsi, l’immunisation par voie vaginale de CTB couplée à un antigène protéique (ovalbumine ou un fragment de la glycoprotéine gp41 du VIH) conduit à la génération de CTLs localisés au niveau de la muqueuse génitale. De plus, nous avons montré qu’une population particulière de cellules dendritiques (DCs), exprimant le marqueur CD11b, est responsable de l’initiation de ces réponses. La déplétion sélective des cellules de Langerhans (LCs), présentes au niveau de l’épithélium vaginal, augmente l’amplitude des réponses cytotoxiques vaginales, suggérant un rôle régulateur des LCs dans ces réponses. La production de chimiokines et l’augmentation de la fréquence des DCs dans le tissu vaginal peuvent expliquer les propriétés immunostimulantes de la CTB par voie vaginale. Ces résultats suggèrent que le ciblage in vivo des DCs CD11b+ des ganglions drainants ne dérivant pas des LCs devrait être bénéfique pour l’activation de CTLs après une immunisation par voie génitale.