thesis

Caractérisation moléculaire d'isolats de Staphylococcus aureus responsables de mammites chez des ovins laitiers dans le Sud-Est de la France

Defense date:

Jan. 1, 2006

Edit

Institution:

Nice

Authors:

Directors:

Abstract EN:

This study characterized phenotypic and genotypic traits of Staphylococcus aureus isolates recovered from dairy sheep farm in Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). The typing by PFGE, MLST, RAPD-PCR, RFLP shown that the strains were genetically related. Among forty six strains tested for adherence and slime production, 39% and 26% were positive respectively despite the absence of bap gene (coding the biofilm-associated protein) but with the presence of the intercellular adhesion locus (icaA-D). The strains were mainly susceptible to ten antibiotics (absence of plasmids). The in vitro production of enterotoxins A-D in fifteen isolates illustrated the phenotypic variability for this parameter in these genetically related strains. A genomic comparative study was carried out on 113 S. Aureus isolates recovered from sheep, goats, cows, from nostrils recovered from regional sheep and from other dairy sheep farms in France. For this purpose, a single-dye DNA microarray had been developed for simultaneous characterization of 187 genes implicated in S. Aureus virulence. The screening of the 113 isolates allowed us to identify a few genes or alleles which were specifically associated with the regional dairy sheep in correlation to their genetic clonality. Some genes had been found to be specific to small ruminants versus cows. The nasal carriage isolates had identical genetic specificity in comparison with mastitis isolates. The S. Aureus strains compared in the part two shown that gangrenous mastitis had genetic particularities (presence of genes of virulence) in comparison with the strains responsible of subclinical mastitis.

Abstract FR:

C’est l’étude de quelques caractères phénotypiques et du génotype de souches de Staphylococcus aureus isolées de cas de mammites chez des brebis laitières dans la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA). Le génotypage (PFGE, MLST, RAPD-PCR, RFLP) a montré que ces souches de S. Aureus étaient génétiquement proches. Les souches étudiées ont exprimé une forte capacité relative d’adhérence et de formation de slime, malgré l’absence du gène bap (codant la biofilm-associated protein) mais avec la présence des gènes icaA-D chez la majorité des souches. Quarante six souches ont été testées vis à vis de 10 antibiotiques et ont montré une faible résistance en relation avec l’absence de plasmides. La production d’entérotoxines A-D in vitro à partir de 15 souches a souligné que la relative homogénéité génétique des souches cachait une variabilité phénotypique. Cent treize isolats provenant des trois espèces laitières ont étés comparés en utilisant la technique des puces à ADN avec le marqueur Cy5 (187 gènes de virulence). Les résultats ont mis en évidence certaines signatures génétiques en relation avec la clonalité des souches régionales ainsi que des gènes spécifiques aux souches « ovins-caprins » versus « bovins ». L’adaptation au portage nasal ne semble pas le fait de particularités génétiques propres. La partie II a permis par la comparaison de deux souches, l’une responsable de mammite subclinique et l’autre de mammite gangreneuse, de montrer que sur un fond de souches « endémiques » (étudiées dans la partie I) certaines souches avaient, avec un potentiel génétique différent, le pouvoir de provoquer des pathologies mammaires plus sévères.