Influence de la variabilité de la mesure des bactéries de l'air sur l'évaluation du risque infectieux : exemple de la légionellose
Institution:
Nancy 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The aim of our study was to develop a quantitative microbiological risk assessment involving the respiratory pathway. We chose the example of Legionnaires'disease, on the basis of two types of exposure : when taking a shower and being outside in the vicinity of a cooling tower. We collected suitable data in international scientific literature, which allowed us to integrate individual susceptibility factors such as sex, age or smoking habits in our calculations. We established a dose-response relationship by fitting the results of an animal exposure experiment to different models used in microbiological foodborne or waterborne risk assesment. We used a probabilistic approach based on Monte Carlo simulations for risk characterization. "Legionella" concentrations of 2 CFU. M-3 in the air near showers and 0,02 CFU. M-3 near cooling towers amount to an annual risk estimate of 10-5. Taking the exposure measurement variability into account does not change our risk estimation for concentrations above 100 CFU. M-3, but it decreases for lowest ones, which probably are more frequently encountered in the case of "Legionella" exposure.
Abstract FR:
En prenant l'exemple de la légionellose, ce travail pose les bases d'une démarche d'évaluation quantitative du risque infectieux bactérien par inhalation. Deux scenarii ont été étudiés : l'exposition à l'occasion d'une douche et lors d'une activité à l'extérieur à proximité d'une tour aéroréfrigérante. Des facteurs de sensibilité des sujets à la légionellose tels que le sexe, l'âge et le tabagisme ont été pris en compte. Une relation dose-effet, établie à partir d'une étude réalisée chez l'animal, a été retenue pour la caractérisation des dangers. La quantification du risque a été menée par une approche probabiliste utilisant la méthode de simulation de Monte Carlo. Les résultats obtenus montrent qu'un risque annuel de 10-5 correspond à des concentrations en "Legionella pneumophila" dans l'air de l'ordre de 2 UFC. M-3 dans le cas des douches et 0,02 UFC. M-3 dans celui des tours. En dessous de 100 UFC. M-3, la prise en compte de la variabilité de la mesure de l'exposition diminue d'autant plus l'estimation du risque que la concentration en agents dans l'air est faible.