Abstract FR:

Il a été possible d'incorporer de manière stable des particules solides dans une phase fluide organisée, en combinant deux systèmes connus et étudiés par ailleurs : les phases lamellaires lyotropes gonflées, et les ferrofluides. Le système inédit ainsi obtenu est une sorte de cristal liquide magnétique, appelé ferrosmectique, où des couches de ferrofluide sont séparées par les membranes lyotropes, nous présentons dans cette thèse une étude de ses propriétés élastiques, et notamment du rôle de la présence des particules, une voie d'approche statique, par expérience de création contrôlée de défauts détectés par microscopie optique, permet de déterminer une grandeur typique de cette élasticité : la longueur de pénétration smectique. Cette méthode a mis en évidence une rigidification du smectique lorsqu'il contient des particules, rend possible l'observation de la disparition d'une couche smectique. D'autre part des expériences de diffusion quasi élastique de la lumière ont été effectuées sur ces phases dopées, et ont été interprétées à l'aide d'une étude hydrodynamique spécifique. Elles ont permis de mettre en évidence un confinement quasi bidimesionnel des particules entres les membranes , donnant lieu à un couplage dynamique particules-membranes, ainsi qu'une nette augmentation des intéractions répulsives entre les membranes. Dans la dernière partie, nous présentons les réalisations d'amphicolloïdes (produit du dopage de phases lyotropes par des particules colloïdales) autres que ferrosmectiques