thesis

Réparation des causes double brin de l'ADN par le mécanisme de non homologous end joining : des bactéries aux cellules souches

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Paris 6

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Les travaux de thèse présentés dans ce manuscrit ont contribué à démontrer que la réparation des cassures double brin (CDBs) de l’ADN par End Joining (raboutage des extrémités) est un mécanisme flexible, qui s’est adapté aux contraintes des organismes et également à celles des types cellulaires. Le Proto End Joining, que nous avons mis en évidence chez Escherichia coli, est hautement mutagène. C’est un mécanisme de secours, qui utilise des protéines également employées lors de la Recombinaison Homologue (recBCD) et vraisemblablement lors de la réplication de l’ADN (LigA). Ceci fait naître des interrogations, d’un point de vue évolutif, sur l’origine ou la co-origine des mécanismes de réplication/réparation. Le minimalisme et la flexibilité des protéines du PEJ bactérien contrastent avec la panoplie de protéines hautement spécialisées utilisées par le NHEJ chez les mammifères. Nous savions que la polymérase µ, une polymérase de la famille X, n’était pas indispensable pour l’organisme. Néanmoins, nous démontrons que cette protéine perfectionne la machinerie du NHEJ. Elle rend le complexe synaptique plus efficace et accélère la réparation des CDBs. Les conséquences de ce perfectionnement se manifestent par une meilleure réponse de la cellule aux dommages de l’ADN et finalement par une sénescence cellulaire moins accentuée. Enfin, les données préliminaires sur les cellules satellites du muscle squelettique murin, cellules indifférenciées en charge du maintien de l’homéostasie du tissu, indiquent que le NHEJ est optimisé, extrêmement rapide et très efficace. Il reste à savoir si cette plus grande efficacité est également associée à une plus grande fidélité du NHEJ.