Exploration des interactions Leishmania-hôtes rongeurs de laboratoire : une approche multimodale, en temps réel, à l'échelle cellulaire et tissulaire
Institution:
Versailles-St Quentin en YvelinesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Leishmania protozoa are responsible for a wide variety of parasitic disease known as leishmaniasis. To better understand at the cell and tissue level the interactions that develop between Leishmania amazonensis parasites and their mammal host or host cells, i) in vitro assays on macrophages and LDs and ii) analysis of in situ/ex vivo parameters of immune response developed in mice "susceptible" C57BL/6 and "semi-resistant" DBA/2 after inoculation of low doses of metacyclic promastigotes in the dermis were performed. This work was first required the development of technology for i) generating and sorting LDs harboring live amastigotes ii) monitoring by bioluminescence and RT-PCR parasite fluctuations in the ear dermis site and in the draining lymph node. In in vitro study, our attention focused mainly on the amastigote-hosting LDs or macrophages transcriptional signatures per se and on the the features that could account for DLs maturation, migration and ability to prime T cells. In ex vivo study, our attention was focused mainly on the analysis of transcripts that could account for DL migration and for T cell activation in two distinct tissues –ear and draining lymph node-.
Abstract FR:
Les Leishmania sont des protozoaires responsables d’une grande variété de parasitoses animales et humaines connues sous le nom de leishmanioses. Afin de mieux comprendre à l’échelle cellulaire et tissulaire les interactions qui s’établissent entre les parasites Leishmania amazonensis et leurs organismes hôtes ou cellules hôtes, i) des analyses in vitro sur les macrophages et les LDs et ii) des analyses in situ/ex vivo de certains paramètres de la réponse immunitaire induite chez la souris « sensible » C57BL/6 et « semi-résistante » DBA/2 après l’inoculation de faibles doses de promastigotes métacycliques dans le derme ont été réalisées. Ce travail a tout d’abord nécessité la mise au point de techniques permettant i) la génération et le tri de LDs hébergeant des amastigotes vivants et ii) d’estimer par bioluminescence et RT-PCR les fluctuations des charges parasitaires d’une part au site d’inoculation et dans le ganglion drainant. Dans les analyses in vitro, ont été particulièrement ciblés les transcrits signant une reprogrammation des macrophages et des LDs i) en tant que cellules hôtes per se, ii) en tant que cellules contribuant au niveau du derme à prévenir le recrutement de leucocytes inflammatoires et à faciliter le recrutement de leucocytes comme cellules hôtes et iii) en tant que cellules ayant les capacités de migration, d’activation et de communication avec les lymphocytes T. Dans les analyses ex vivo, ont été particulièrement ciblés, dans deux tissus distincts que sont le pavillon auriculaire et le ganglion drainant, les transcrits signant la migration des LDs et les transcrits signant les différentes sous populations de lymphocytes T.