thesis

Modifications cellulaires et moléculaires après infection des racines de Nicotiana par le champignon pathogène Chalara elegans (Nag Rag & Ken. ) : mécanismes de défense et comparaison avec une infection symbiotique

Defense date:

Jan. 1, 1992

Edit

Institution:

Dijon

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Ce travail a permis de mettre en évidence des mécanismes de défense actifs développés par des Nicotiana vis-à-vis de l'agent de la pourriture noire des racines C. Elegans. Nous avons identifié et localisé cytochimiquement chez C. Elegans des polysaccharides pariétaux pouvant être à l'origine des phénomènes de reconnaissance cellulaire et d'incompatibilité. L'étude ultrastructurale du processus d'infection des racines de l'hôte modérément résistant par C. Elegans a révélé que des modifications pariétales différentielles, selon les couches cellulaires infectées, peuvent conférer à la paroi un certain degré de résistance à l'invasion fongique. Chez l'hôte sensible, aucune modification pariétale n'est observée. Nous avons pour la première fois mis en évidence les différents groupes de protéines PR-b dans les racines de N. Tabacum cv Xanthi nc infectées par C. Elegans, et localisé dans les tissus infectés et particulièrement au niveau des structures pariétales de défense de l'hôte, les protéines PR-b1 dont la fonction reste inconnue; ceci nous a amené à suggérer l'implication de ces protéines dans les mécanismes de défense contre l'invasion fongique. L'étude de l'expression du gène de la PR-b1* en fonction de la résistance de l'hôte et de la virulence du champignon, a révélé que le niveau d'accumulation des transcrits de la PR-b1* est lie au taux d'infection plutot qu'a la resistance de la plante ou a la virulence du pathogene. Chez l'hybride amphidiploide, l'expression constitutive de la pr-b1* n'est pas affectée par le taux d'infection. Nous avons démontré que lors d'une association endomycorhizienne entre les racines de N. Tabacum cv Xanthi nc et G. Mosseae, les gènes PR-b1 ne s'expriment que très faiblement, et que leurs produits de traduction sont limités à l'interface des deux symbiotes dans les cellules vivantes du parenchyme cortical. La faible activation de ces gènes est par contre corrélée avec l'induction d'autres gènes pouvant être impliqués dans l'établissement et le fonctionnement de la mycorhize.