thesis

Evaluation of risk caused by free living amoebae in drinking water storage tanks and therapeutic approach

Defense date:

May 30, 2017

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Disciplines:

Abstract EN:

Free living amoebae (FLA) are ubiquitous organisms that have been detected in various environments, including drinking water storage tanks (DWST). Some of these amoebae can cause severe infections in addition to act potentially as reservoir for other pathogens. The ecology of FLA has been investigated in 3 DWST, both in biofilm and liquid samples at different depths and seasons. Interestingly biofilm samples collected at the surface of DWST presented a 1 log increase of amoebae density compared to other depths. To our knowledge, this is the first time that such discrepancy was described. In addition, FLA belonging to Acanthamoeba genus have been detected in several samples. These amoebae could cause a severe keratitis (AK) and a very severe cerebral infection (GAE). It do not exist specific treatment for this last infection which remains lethal in more than 90 % cases. Amoebicidal activities of drugs have been evaluated and reveal that Acanthamoeba was resilient for amphotericin B, a standard antifungal drug which has been mainly used to treat GAE. This particular phenomenon has been investigated for the first time in the present study. Using different cellular inhibitors, we identified that mitochondrial activity, multidrug resistance and apoptotic pathway were involved in this resilience.

Abstract FR:

Les amibes libres sont des organismes ubiquitaires ayant été détectés dans de nombreux environnement incluant les réservoirs d’eau potable. Certaines de ces amibes peuvent provoquer de graves infections en plus de pouvoir héberger d’autres microorganismes pathogènes. L’écologie de ces amibes libres à été étudiée dans 3 réservoirs d’eau, à la fois dans des échantillons de biofilm et des échantillons liquides, à plusieurs profondeur et à différentes saisons. Les biofilms provenant des échantillons de surface dans les réservoirs d’eau montraient une augmentation d’un log dans le nombre d’amibes. A notre connaissance, il s’agit de la première fois qu’une telle disparité est décrite. En plus de cela, des amibes appartenant au genre Acanthamoeba ont été détectées dans plusieurs échantillons au cours de cette étude. Ces amibes peuvent provoquer de sévère kératites (AK) et d’encore plus sévères infections cérébrales. Il n’existe pas de traitement pour cette pathologie cérébrale qui est mortelle dans 90 % des cas. L’activité anti-amibiène de molécules à été étudiée et à montré qu’Acanthamoeba était résilient vis-à-vis de l’amphotéricine B, un antifongique modèle qui à été utilisée pour tenter de traiter les GAE. Ce phénomène particulier à été étudié pour la première fois dans cette étude. A l’aide de différents inhibiteurs cellulaires, nous avons identifié que l’activité mitochondriale, les mécanismes de multirésistance et la voie apoptotique étaient impliqué dans cette résilience.