Étude des mécanismes de déclenchement et de contrôle de l'activation des lymphocytes via les molécules CD2 et CD3 : impacts en immunothérapie
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La prolifération du lymphocyte T humain nécessite l'envoi de plusieurs signaux simultanés : des signaux primaires administrés via les molécules CD2 ou CD3 et des signaux complémentaires. L'activation du lymphocyte T par des paires d'anticorps CD2 met en jeu les cellules accessoires (monocytes) Ces cellules agissent en sécrétant de MU et/ou en établissant des contacts cellulaires faisant Intervenir entre autre les molécules de surface CD18ICD1 1 a (LFA-1) et HLA-classe 1. En absence de cellules accessoires, IIIL2 et IL4 sont capables de compléter un premier signal délivré la cellule T au travers de la molécule CD2. D'autres signaux complémentaires permettent d'activer le lymphocyte T via les molécules CD2 et CD3. Un anticorps dirigé contre la molécule CD5 induit la prolifération des cellules T après un premier signal délivré via les molécules CD2 et CD3. En revanche, un second signal est induit par l'intermédiaire des molécules CDw52 et CD45R pour l'activation des lymphocytes T via la molécule CD2. Par ailleurs, l'anticorps K20 dirigé contre un épitope particulier de la molécule CD29 semble jouer un rôle dans la transmission d'un signal négatif dépendant du métabolisme de l'AMP cyclique. Cette molécule serait impliquée dans les phénomènes de suppression de l'activité des lymphocytes T CD4+ CD29+ (mémoires) stimulés via les molécules CD2 ou CD3. Enfin, différents signaux peuvent être délivrés aux lymphocytes T par l'intermédiaire de la molécule CD2 d'un part en fonction de la paire d'anticorps CD2 utilisée et d'autre part en fonction des épitopes des molécules de surface des cellules T impliqués (CL r52 et CD29). Ces résultats laissent entrevoir la complexité des signaux administrés à la cellule T via les molécules Cn2 et CD3. L'activité cytotoxique peut être modulée en fonction de la paire d'anticorps CD2 utilisée. Une activité T cytotoxique est directement induite après stimulation via la molécule CD2 contrairement à une activité LAK dont la régulation semble dépendre de la sécrétion de lymphokines (IL2 et 1L4). L'ensemble de ces résultats laissent entrevoir le rôle prépondérant joué par certaines molécules de surface de cellules immunocompétentes et par les lymphokines dans l'activation lymphocytaire T et non T. Les molécules CD2, CD5, CD29 et CDw52 peuvent représenter des outils très précieux pour la manipulation du système immunitaire dans les stratégies thérapeutiques des cancers.