Effets de l'administration intracérébrale de facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF) sur la remyélinisation de lésions induites par la lysophosphatidylcholine dans le corps calleux de rats adultes
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AngersDisciplines:
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Abstract EN:
Platelet-derived growth factor (pdgf) is notably mitogenic and chemotactic for oligodendrocyte precursors and increases the neosynthesis of myelin membranes after their destruction in vitro. It may have similar capabilities in vivo, during remyelination, as the present immunohistochemical and ultrastructural study shows. Indeed, during the induction of a demyelinating lesion by stereotactic microinjection of lysophosphatidylcholine in the corpus callosum of adult rats, an injection of 1 g of pdgf near the lesion site, after having increased their proliferation, allows to increase the number of immature oligodendrocyte cells expressing the pdgf receptor as well as that of mature oligodendrocytes expressing the messenger RNA of the myelin basic protein, as well as the population of remyelinated axons in the centre of the lesion and to reduce the lesion volume significantly at day 15 after the lesion compared with untreated animals. The injection of pdgf does not induce astrocytic gliosis or inflammatory reaction and this reconstruction is in addition to the spontaneous remyelination observed in untreated animals. Remyelination will be complete in all animals, milked or not, after 3 months. The administration of pdgf is therefore capable, like that of igf-1, of increasing remyelination in vivo, and in this process the cooperation of several growth factors is probably necessary.
Abstract FR:
Le facteur de croissance dérivé des plaquettes (pdgf) est notamment mitogène et chemotactique pour les précurseurs oligodendrocytaires et augmente la néosynthèse de membranes myéliniques, après leur destruction, in vitro. Il peut avoir des capacités similaires in vivo, lors de la remyélinisation, comme la présente étude immunohistochimique et ultrastructurale le montre. En effet, lors de l'induction d'une lésion démyélinisante par micro injection stéréotaxique de lysophosphatidylcholine dans le corps calleux de rats adultes, une injection de 1 g de pdgf a proximité du site de lésion, permet, après avoir augmenté leur prolifération, d'accroitre le nombre de cellules oligodendrocytaires immatures exprimant le récepteur du pdgf ainsi que celui des oligodendrocytes matures exprimant les ARN messagers de la protéine basique de la myéline, ainsi que la population d'axones remyélinises au centre de la lésion et de réduire le volume lésionnel, de façon significative au 15eme jour après lésion compares aux animaux non traites. L'injection de pdgf ne provoque pas de gliose astrocytaire ou de réaction inflammatoire et cette reconstruction s'ajoute à la remyélinisation spontanée observée chez les animaux non traites. La remyélinisation sera complète chez l'ensemble des animaux, traites ou non, après 3 mois. L'administration de pdgf est donc capable, comme celle d'igf-1, d'augmenter la remyélinisation in vivo, et dans ce processus, la coopération de plusieurs facteurs de croissance est probablement nécessaire.