Régulation nerveuse de la prise alimentaire chez l'oie de race landaise
Institution:
Paris 6Disciplines:
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Nos recherches ayant pour objectif un autogavage chez l'oie, nous avons été conduite à définir les structures nerveuses centrales et les voies impliquées dans la prise alimentaire. Des expériences de lésions pratiquées aux niveaux de l'hypothalamus médian et latéral nous ont permis d'identifier les structures qui régulent ce comportement. Si les corps cellulaires sont impliqués dans l'hyperphagie, il apparait que dans le cas de l'aphagie, ce sont surtout les lésions des faisceaux quintofrontal, occipitomesencephalique et de l'anse lenticulaire passant à ce niveau qui sont efficaces. La stéréotaxie utilisée pour réaliser ces lésions reposait sur l'utilisation de la radiographie grâce à la proximité des structures à léser de la base du crâne. Nous avons adapté la méthode stéréotaxique afin de l'appliquer à l'ensemble de l'encéphale et permettre la poursuite de nos recherches. Une modification de la fixation de la tête nous a permis d'adopter la ligne qui joint les commissures antérieure et postérieure comme ligne horizontale de l'atlas du cerveau de l'oie. L'organisation centrale des afférences provenant de l'ensemble du corps a été étudiée. La représentation de la tête et du bec, composantes qui occupent une place importante dans la prise alimentaire, est particulière puisque le relais thalamique primaire des mammifères est remplacé chez les oiseaux par le noyau basalis situe à la base du télencéphale. Les commandes sensorielle et motrice de la tête chez l'oiseau sont comparées à celle des mammifères. Les connexions entre les structures de l'hypothalamus médian et latéral impliquées dans le comportement alimentaire ont été recherchées essentiellement chez l'oie éveillée. Les interconnexions sont plus denses chez l'oie que chez les mammifères. Les fibres directes, peu nombreuses, atteignent des interneurones abondants, lesquels produisent en retour une inhibition des neurones du noyau.