Abstract FR:

Les travaux consignés dans ce mémoire avaient pour objectif de situer les méthodes immunoenzymatiques ELISA dans l'ensemble des procédés d'analyse de résidus de pesticides dans les végétaux : limite de détection, sensibilité, étendue du domaine d'utilisation, sélectivité, reproductibilité et répétabilité, précision et dispersion des résultats, commodité d'emploi, perspectives de perfectionnement dans une première partie, on a rappelé quelques généralités relatives aux résidus de produits phytosanitaires et à leur dosage par les techniques chromatographiques conventionnelles. Dans une deuxième partie, on a consigne les définitions et les concepts de l'immunologie utiles pour son application à l'analyse de traces. Dans la partie expérimentale, on a rapporté la comparaison d'analyses chromatographiques et immunoenzymatiques de résidus de plusieurs pesticides contenus dans des matrices végétales. Les produits phytosanitaires étudiés sont des insecticides et des fongicides : le carbofuran, le métalaxyl, le méthoprène, le carbendazim, le bénomyl, l'aldicarbe et l'endosulfan. Notre conclusion est qu'il semble difficile que les techniques Elisa rivalisent avec les techniques chromatographiques en matière d'analyse quantitative. Les cas que nous avons examinés montrent que, d'une part, elles n'éliminent pas les difficultés dues à la préparation des échantillons, et que d'autre part, leur sensibilité et leur sélectivité sont limitées. Les effets de matrice et les réactions croisées sont les principales sources de dispersion des résultats dans l'analyse ELISA. Néanmoins, sa limite de détection très faible et sa commodité d'emploi font de l'analyse immunoenzymatique une analyse de première intention intéressante lorsqu'il s'agit de contrôler de nombreux échantillons parce qu'elle permet de sélectionner ceux qui présentent un risque de résidus.