Abstract FR:

Un milieu de culture in vitro est mis au point pour la multiplication du rosier, valable pour 7 clones. Quatre sont utilisés pour l'étude des relations hôte-parasite dans le cas de sphaerotheca pannosa var. Rosae. Une différence de sensibilité est constatée chez ces clones à la suite de l'infection par l'agent pathogène. Deux sont sensibles sur lesquels le parasite sporule abondamment, un est résistant ou la sporulation du champignon est faible et un est très résistant sur lequel la sporulation est absente. Des points nécrotiques apparaissent sur tous les clones étudiés ils jouent un rôle très important dans la régression de la croissance et la disparition de l'agent pathogène chez les clones résistant et très résistant. Les observations histologiques et ultrastructurales ont montré que la formation d'appressoriums n'est pas obligatoire à la pénétration de s. Pannosa dans les cellules épidermiques. Le champignon, après sa pénétration forme un haustorium enveloppe par une membrane extrahaustoriale qui a pour origine le plasmalemme de l'hôte. Au sein de l'haustorium, on observe de nombreux lobes formes à partir du corps haustorial central par bourgeonnement. Les hôtes résistants sont riches en composes phénoliques qui encapsulent l'haustorium et provoquent sa nécrose. Au contraire, chez l'hôte sensible, et en l'absence de composes phénoliques, l'haustorium envahit une grande partie de la cellule épidermique, en particulier in vitro. Chez tous les hôtes, l'infection des cellules épidermiques provoque un ensemble de modifications au sein des cellules attaquées et des cellules adjacentes et sous-jacentes.