Contribution à l'étude sérologique et taxonomique de certains pathovars de p. Syringae
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L'ensemble des travaux rapportés concernent essentiellement les pseudomonas phytopathogènes, au travers des espèces p. Cichorii, p. Viridiflava, et p. Syringae, plus spécialement les pathovars aptata, helianthi, lacrymans, morsprunorum persicae, phaseolicola, pisi, porri, savastanoi, syringae, tabaci, et tomato. La notion de profil sérologique obtenu en immunodiffusion y est définie et présentée comme un mode de lecture de la structure des chaines latérales du lipopolysaccharide. Une vingtaine de sérogroupes sont mis en évidence à l'aide d'une batterie de 24 sérums différentiels parmi un ensemble de 1250 souches. Les résultats sérologiques confirment les liens sérologiques des nombreux pathovars de p. Syringae et avec l'espèce p. Viridiflava. Cependant, des groupes sérologiques sont clairement définis, qui sont spécifiques d'un ou d'un nombre réduit de pathovars. Le pathovar syringae est un cas à part. On y trouve à des fréquences variables, l'ensemble des profils définis pour les autres pathovars de p. Syringae. L'espèce p. Viridiflava offre un cas similaire. La méthode d'étude du profil d'assimilation en api150 est optimisée. La prise en compte des cinétiques de croissance et les traitements de ces données par des méthodes à fondement mathématique issues de l'analyse des données (distance euclidienne et agrégation selon la variance) permettent d'étudier précisément le profil d'assimilation des différents groupes de souches et de mettre en évidence précisément le profil d'assimilation des différents groupes de souches et de mettre en évidence des sous-groupes biochimiques résultant d'une analyse multidimensionnelle qui pourraient répondre à la notion de biovars. Les résultats biochimiques confirment l'isolement des espèces p. Cichorii, p. Viridiflava, et du pathovar syringae. La majorité des autres pathovars étudiés sont caractérisés par un profil d'assimilation spécifique. La synthèse des résultats montre que la plupart des pathovars étudiés de l'espèce p. Syringae (hormis pv syringae) tels qu'ils sont définis actuellement, se présentent comme des écotypes biochimiquement et sérologiquement caractérisés.