thesis

Contribution à l'étude de la dynamique du soufre en sols cultivés lorrains

Defense date:

Jan. 1, 1991

Edit

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Devant le développement de cultures exigeantes en soufre tel le colza, les agronomes s'intéressent à nouveau au cycle du soufre dans le sol et en particulier à la nutrition sulfatée des plantes. Ce travail a concerné quatre sols lorrains. En premier lieu des expérimentations de terrain comparant l'efficience de fertilisants azotés et soufrés montrent que le turnover du soufre est plus intense que celui de l'azote ; en outre un apport d'azote minéral classique à la sortie de l'hiver diminue la teneur en ions sulfatés du sol. Dans un second temps, la mesure du pouvoir minéralisateur par la méthode de Stanford et Smith sous différentes températures démontre que la minéralisation des réserves organiques soufrées est plus intense que celle des réserves organiques azotées et ceci quelque soit le type de sol. Enfin, l'utilisation en vases de végétation et sous paramètres contrôlés d'un engrais soufré marqué, réalisé sur deux sols, confirme les résultats de terrain : l'organisation de l'engrais est importante et immédiate (supérieure à 40 pour cent après une semaine), cette immobilisation présente une intensité plus forte dans le sol brun lessivé que dans la rendzine ; elle s'effectue dans deux compartiments organiques avec une prédominance du soufre ester par rapport au soufre lié au carbone. Les rythmes intenses de reminéralisation de ces composés organiques permettent des coefficients réels d'utilisation élevés (70 pour cent en moyenne) d'où des conséquences importantes sur les potentialités agronomiques et l'environnement