Biologie et ecologie d'aceria tulipae (keifer)(acari : eriophyidae) sur ail (allium sativum l.) dans le sud de la france. contribution a la mise au point de methodes d'echantillonnage au champ et en conservation pour le controle de l'efficacite de la lutte
Institution:
École nationale supérieure agronomique (Montpellier)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
L'etude realisee sur aceria tulipae nuisible a l'ail cultive a permis de preciser son identite, sa biologie, son ecologie et l'evolution des attaques en plein champ et en conservation. L'elevage sur ail en conditions controlees a permis de situer le zero (6\c) et l'optimum (25\c) de developpement d'a. Tulipae. La temperature letale superieure des ufs est voisine de 45\c. L'eclosion ne se fait qu'en atmosphere proche de la saturation en eau, mais est reduite quand il y a de la condensation. Ceci explique que les populations d'a. Tulipae colonisent toujours les sites confines de la plante. Les adultes supportent des temperatures proches de 50\c quand l'hygrometrie est satisfaisante. Une forte humidite du sol a la plantation engendre une baisse importante de la contamination, et une germination rapide favorise la survie des populations d'a. Tulipae. En fin de vegetation, la senescence de la plante provoque la migration des eriophyides vers le bulbe. Le sechage rapide des bulbes permet de limiter leur taux de contamination, alors que les chocs infliges lors de la recolte, ont un effet contraire. La distribution des attaques au champ est agregative et la presence de taches jaunes cireuses sur les feuilles contaminees permet de les reperer. La distribution des attaques dans les conteneurs est relativement homogene. Dans les bulbes d'ail, les eriophyides colonisent surtout les caieux blesses, polygermes ou a tunique decollee. L'aggravation du probleme a. Tulipae a lautrec est principalement liee au changement de mode de recolte et de conservation de l'ail. Les connaissances acquises sur la biologie et le comportement d'a. Tulipae doivent permettre d'enrayer le probleme, puisque l'on sait eliminer les eriophyides des semences et limiter leur multiplication durant le stockage et entre la plantation et la germination. Les protocoles d'echantillonnage au champ et en conservation etablis devraient permettre d'estimer l'efficacite de nouveaux moyens de lutte.