Résistance aux antibiotiques des escherichia coli de la flore fécale du porc : implication des protéi͏̈nes de réserve et du glutathion
Institution:
Toulouse, INPTDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
L'étude est réalisée sur seize élevages de type naisseur-engraisseur conventionnels dans la région ouest de la France. Cette étude a pour but de décrire la résistance aux antibiotiques notamment aux antibiotiques d'Escherichia coli, une bactérie commensale dans la flore digestive des porcs. Le traitement à la flumequine autour de mise-bas chez les truies entraîne l'augmentation de la la résistance aux quinolones des souches d'Escherichia coli commensales chez les truies ainsi que chez leurs porcelets. Cette résistance est plus élévée pour l'acide nalidixique que pour la fluméquine et l'enrofloxacine. Les pourcentages de souches résistantes sont plus élevés une semaine à un mois après le traitement puis diminuent et en fin d'engraissement la résistance est très faible. La variabilité inter-individuelle sur la résistance est très importante. L'évolution de la résistance semble être indépendante à l'appartenance à un élevage ainsi que du rang de portée. Les CMI de l'acide nalidixique varient de 8 à >1024ug/ml, de l'enrofloxacine de 0,03 à 64 ug/ml, de la ciprofloxacine de 0,016 à 8 ug/ml et de la marbofloxacine de 0,03 à 32 ug/ml. Les mécanismes de résistance impliqués sont tout d'abord les mutations sur le gène gyrA sur lequel les doubles mutations entraînent la résistance très élevée à toutes les quinolones. En outre, l'activité du système d'efflux a aussi été mise en évidence. Enfin, la résistance aux autres antibiotiques est plus importante dans les élevages utilisants des traitements antibiotiques que dans les élevages n'en utilisant pas. Cette résistance est plus élevée en fin d'allaitement et en post-sevrage qu'en engraissement en particulier pour l'amoxilline, la gentamicine, l'association triméthoprime-sulfamides et les tétracyclines.
Abstract FR:
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